devant qui la femme peut enlever son voile
Commetoutes les nuits, Edward avait très mal dormi. Il venait de se réveiller en sursaut pour la troisième fois, en sueur, haletant. Il avait encore fait le mê . Domaine de la Rose Noire . Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Accueil Rechercher . S'enregistrer Connexion : Le Deal du moment : Cartes Pokémon
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cest l'interprétation courante, elles peuvent enlever leur voile puisque c'est l'habit de sortie, car chez elles, elle ne le portent pas, elles ne le mettent que pour sortir. Et puisqu'elle ne
SheikhMuhammad Ibn Sâlih al-Uthaymîn Question : Il arrive que dans certains pays, les femmes musulmanes puissent être forcées à enlever leur voile et de laisser leurs têtes découvertes. Est-ce qu’il leur est permis de faire cela, tout en sachant que
Chaquefois qu'une femme se déshabille en dehors de chez l'une de ses parentes , elle déchire tout voile le séparant du Clément, le Puissant et Auguste. (at.-Targhib wa at.-Tarhiib,1/119). chaque fois qu'une femme se déshabille en dehors du domicile de son mari , elle enlève le voile le séparant de son Maître.
nonton the walking dead season 11 episode 24. A Orange, lors du second tour de l’élection présidentielle, une femme s'est vue contrainte de retirer son foulard islamique pour avoir le droit de glisser son bulletin dans l'urne. Papier actualisé le 11 mai à 11 h35, après la réponse du cabinet du maire d'Orange. Madame, vous enlevez votre voile. C'est la loi, sinon vous ne votez pas.» C'est l'amère expérience que relate une électrice d'Orange, dimanche, dans un témoignage au micro de France Bleu moment de glisser son bulletin dans l’urne, l’adjoint à la sécurité lui assure qu’il ne la reconnaît pas sur sa photo d’identité. Il fait appel au président du bureau de vote qui aurait alors demandé à la citoyenne de retirer son voile islamique. Se pliant aux volontés des agents chargés du bon déroulement du scrutin, la quinquagénaire a fini par retirer son foulard. Celle qui était venue accomplir son devoir de citoyen décrit un scénario traumatisant qui l’a fait fondre en larmes dès sa sortie du bureau de vote d’ y a deux jours, après avoir appris que cela n'aurait jamais dû se passer ainsi, l'Orangeoise a porté plainte. Car exiger qu'une électrice retire son hijab pour voter est bel et bien interdit par la loi, comme l'explique Patrice Rolland, dit la loi ?En France, l'Etat est laïque. Un principe fondateur de la Ve République, inscrit dans la Constitution de 1958. Les fonctionnaires et agents de services publics sont donc tenus à la laïcité dans l'exercice de leurs fonctions. C'est le principe de neutralité. Mais ce principe n'est en aucun cas applicable aux citoyens. L'Etat ne peut leur imposer d'abandonner leurs convictions religieuses en invoquant ce principe. Cette femme avait donc le droit d'aller voter, dans une école ou une mairie, vêtue de son voile islamique», explique Patrice Rolland, juriste et professeur à l'Université Paris-XII Val-de-Marne spécialisé sur les questions de droit et de effet, dans les textes législatifs, rien n'interdit aux citoyens qui se rendent aux urnes d'afficher un signe religieux. Cette règle est valable, de manière générale, dans l'espace public. Et si la loi du 11 octobre 2010 interdit le port de toute tenue visant à dissimuler son visage dans l'espace public, c'est au nom de la sécurité publique et non de la laïcité. Le voile islamique, qui couvre la tête et le cou, mais laisse le visage découvert, n'est donc pas concerné. Cette mesure est rappelée dans une circulaire du ministère de l'Intérieur sur le déroulement des opérations électorales. Un voile encadrant le visage n'empêche pas le contrôle de l'identité de l'électeur», peut-on lire exiger un retrait du hijab, sous prétexte que la personne est méconnaissable par rapport à sa photo d’identité ?Lors du scrutin électoral, les assesseurs se chargent de vérifier l'identité des votants. Pour ce faire, dans le bureau de vote d'Orange, l'agent s'est basé sur la photo qui figure sur la carte d'identité de l'électrice musulmane. Or, sur la carte d'identité, le port du hijab est formellement interdit. L'électrice y figurait donc tête nue, cheveux derrière les oreilles. Selon la quinquagénaire, l'assesseur lui aurait expliqué ne pas la reconnaître avec son voile Patrice Rolland, ce prétexte n'est qu'une ruse parmi tant d'autres. Les assesseurs n'ont tout de même pas besoin de voir les oreilles des électeurs pour les reconnaître», déclare le faire en cas de litige ?En cas de litige, Patrice Rolland conseille de rebrousser le chemin puis immédiatement saisir les autorités qualifiées pour signaler les faits».Les services compétents diffèrent cependant selon la situation rencontrée. Si l'ordre répond à un arrêté municipal, il faut saisir le tribunal administratif. Si c'est une initiative de cet assesseur, il faut porter plainte avec constitution de partie civile», affirme le lui, il est tout de même plus plausible que cette interdiction soit le fruit d'une initiative individuelle, la jeune femme ayant pu voter voilée au premier tour de l'élection, dans ce même bureau de vote. Si c'était une règle municipale et qu'elle avait été connue par le sous-préfet ou le préfet, un coup de téléphone de ces autorités aurait immédiatement rappelé un minimum de légalité», souligne Patrice son côté, le CCIF Collectif contre l'islamophobie en France affirme avoir été informé de plusieurs cas similaires qui se seraient déroulés, dans plusieurs villes, lors du premier tour de l'élection présidentielle. Le collectif qui a saisi les tribunaux en profite pour rappeler l'importance de garantir la liberté de culte Ces femmes ont le droit de voter comme tout le monde à partir du moment où elles respectent les règles de la République. On ne peut les priver de ce droit», s'insurge le service juridique du pratiques qui ne sont donc pas isolées et qui répondent, selon le CCIF, à une méconnaissance des textes législatifs Je pense que ce ne sont pas des actes délibérés. Ils sont dus à beaucoup d'amalgames par rapport à ce que l'on entend dans la bouche des médias et des politiques».Contactée mercredi par Libération, la mairie d'Orange a répondu ce jeudi matin dit avoir appliqué la loi. Il y avait un problème de discernement entre la personne qui se présentait au bureau de vote et la photo qui figurait sur la carte d'identité. Le président du bureau de vote a tout simplement appliqué la loi qui exige que l'on puisse identifier les électeurs. Dans ce cas-là, ce n'était pas possible. Il a donc expliqué à l'électrice le problème de discernement mais à aucun moment, il ne lui a demandé de retirer son voile.»Selon le cabinet du maire, les agents chargés du scrutin étaient parfaitement au fait des textes législatifs qui autorisent les citoyens à porter le voile pour voter. La mairie avait fait passer une circulaire qui notifiait que le port du voile islamique ne posait aucun problème. Tout de suite, on voudrait nous racisme sous prétexte que c'est Jacques Bompard mais le fait est que nous appliquons simplement la loi», se défend le ville est dirigée depuis 2010 par la Ligue du Sud», un mouvement d'extrême droite. A sa tête, Jacques Bompard, qui depuis son élection, ne cesse de marteler sa volonté de rendre Orange aux Orangeois». Au micro de Sud Radio, l'élu a affirmé, ce jeudi Sommes-nous dans un pays où il est interdit de se dévoiler?».
La Flandre vient d’avoir une idée géniale pour remédier à la pénurie d’enseignants lever l’interdiction du voile ! C’est que de nombreuses jeunes femmes musulmanes, paraît-il, sont titulaires d’un diplôme d’enseignement mais ne trouvent pas de travail, parce qu’elles sont voilées et que la plupart des établissements refusent que les enseignants portent des signes extérieurs de leurs convictions. Or, elles refusent de l’enlever, arguant de la liberté religieuse que leur reconnaît la voix s’élèvent donc pour réclamer que l’on mette fin à cette interdiction. Car quel gaspillage de talents, rendez-vous compte ! Nous disposons en Flandre d’un véritable vivier d’enseignantes dûment formées, et par ailleurs 3 000 postes sont à pourvoir. L’équation est simple… Savoir-être » de l'enseignantSimple en effet, mais peut-être trop simple, en ce qu’elle ne tient aucun compte des motifs pour lesquels tant d’écoles flamandes interdisent aux enseignants le port d’un signe religieux – à l’instar, d’ailleurs, de la règle qui prévaut dans l’ensemble de l’enseignement francophone et qui interdit aux enseignants, en vertu du décret neutralité, de témoigner de leur préférence pour un système … religieux ».Or, admettre qu’un enseignant affiche, devant ses élèves, ses convictions religieuses, c’est considérer que la neutralité ne fait pas partie des compétences requises pour enseigner. C’est partir du principe qu’un bon enseignant est un enseignant qui maîtrise les savoirs qu’il lui incombe de transmettre, voire est doté d’un certain nombre de compétences strictement pédagogiques, mais exclure du champ de ces compétences ce que les pédagogues appellent un savoir-être ». Celui, précisément, qui permet à l’enseignant de dissocier sa personne privée, porteuse de convictions, d’engagements et de préférences personnelles variés, et la fonction qu’il de neutralitéÀ la question Pourquoi ne pourrait-on pas enseigner avec un voile ? », une autre question me paraît donc devoir être préférée Pourquoi des enseignantes diplômées refusent-elles d’enlever leur voile à l’école ? ».Posée sous cet angle, la question ferait certainement émerger des éléments de réponse pour le moins éclairants, certes plus embarrassants que le sempiternel mantra Mon voile, ma liberté » encore scandaleusement véhiculé par la toute récente campagne du Conseil de l’ il est pour le moins curieux qu’à l’heure où fleurissent tant de théories sur le savoir-être et la communication non verbale, il faille batailler pour faire admettre qu’afficher sa conviction religieuse devant ses élèves, tout au long de l’année, est un acte de communication à part entière qui dit quelque chose de soi. Et que ce quelque chose », outre qu’il n’a simplement pas sa place dans la relation pédagogique, a nécessairement à voir, par quelque bout qu’on le prenne, avec le rapport au dogme religieux d’une part, avec le corps féminin de l’ fondamentalement encore, le refus de se départir de ses signes religieux devant ses élèves signe un refus de voir le religieux peu ou prou assigné à la sphère privée. En un mot comme en cent un refus de la séparation du politique et du religieux dont nous savons pourtant qu’il est la condition de possibilité de la paix LIRE AUSSI Derrière la campagne pro-voile du Conseil de l’Europe, la galaxie des frères musulmans
l'essentiel En plein tournage de l'émission "Face à la rue" sur Cnews, Eric Zemmour a demandé à une femme de retirer son voile islamique, afin qu'elle prouve qu'elle est libre de son choix, comme elle le clamait lors d'un débat mené en pleine rue avec le polémiste. Lundi 25 octobre, en direct sur la chaîne d'information Cnews, Eric Zemmour, accompagné de l'animateur Jean-Marc Morandini, a arpenté les rues de Drancy Seine-Saint-Denis entourés de caméras, pour rencontrer des habitants et débattre avec eux. Parmi ces quidams, une femme voilée avec qui le polémiste a engagé une discussion sur l'islam. Sans surprise, le candidat putatif à la présidentielle lui expose son opposition au port du voile islamique dans l'espace public. La femme musulmane lui rétorque "Respectez notre liberté ! Respectez la femme que je suis, pas le foulard que je porte." Du tac au tac, l'essayiste lui réplique "Enlevez-le, si ce foulard n'a pas d'importance !" - "Mais enlevez votre cravate à ce moment-là !" répond la jeune femme. Sans hésiter, Eric Zemmour relève son col, défait son nœud coulant et retire sa cravate, tout en lançant, doigt pointé vers le ciel "La cravate n'est pas un élément religieux!" Encouragée désormais à s'exécuter par Eric Zemmour et Jean-Marc Morandini, la femme retire lentement son voile. "Personne ne m'impose de garder mon voile, JE décide ! C'est la liberté!" déclare-t-elle. Le voile tombé, Zemmour lui lance "Voilà, très bien ! Là, vous respectez la laïcité." "Non! s'indigne la Drancéenne. Je me respecte moi-même. Le foulard ne fait pas la religion." Sûr de lui, le polémiste lance alors "Il n'y a pas de liberté individuelle dans l'islam!" Le débat repart alors de plus belle, sous le regard affligé de badauds attiré par les caméras. Sur les réseaux sociaux aussi, la séquence crée rapidement la polémique. Les soutiens de l'essayiste d'extrême droite approuvent l'échange alors que de nombreux internautes dénoncent les propos d'Eric Zemmour et s'indignent de la scène, certains en appelant à l'intervention du CSA. Techniquement c’est une agression, cette dame a fait cela car elle y a été scène est ignoble et j’espère que le csaudiovisuelet la justice vont se pencher dessus Arwa barkettedelu October 25, 2021 Mise en ligne par le compte de Cnews, la vidéo originale est rapidement retirée de Twitter. Dans le même temps, d'autres internautes s'interrogent sur la véracité du débat et sur les intentions réelles de la femme à qui Eric Zemmour a demandé d'enlever son voile. Des captures d'écran fleurissent sur les réseaux sociaux, la montrant non voilée sur plusieurs photos issues de ses comptes personnels, remettant en cause la réalité de sa foi musulmane. D'autres indiquent qu'elle aurait travaillé pour le groupe Bolloré, actionnaire majoritaire de la chaîne Cnews. Certains internautes vont jusqu'à l'insulter. Des journalistes finissent par mettre fin aux rumeurs en démontrant, preuves à l'appui, que son intervention n'est pas feinte. \ud83d\udd34Une rumeur se répand selon laquelle la femme voilée qui a échangé avec ZemmourEric, Rachida Boukris, serait une "fausse musulmane" travaillant pour le groupe Bolloré qui possède CNEWS. Elle n'aurait en réalité jamais porté le voile et serait à la solde de Morandini. Faux\ud83d\udc47— Amaury Bucco AmauryBucco October 25, 2021 2\u20e3,2\u20e3 On lui reproche de ne porter le voile que pour les caméras de Morandini, ce qui est faux. Un photo d'elle en 2016 la montre voilée sur Facebook. Par ailleurs, elle indique très clairement au début de son itw sur Cnews qu'elle porte le voile depuis peu » \ud83d\udcf8 Amaury Bucco AmauryBucco October 25, 2021 7\u20e3,7\u20e3 On reproche à cette femme de ne pas être une habitante de Drancy. En réalité, les différents intervenants de l'émission FaceALaRue de ce matin n'étaient pas tous de Drancy, comme par exemple David Guiraud, militant LFI, qui a pu parler à Zemmour alors qu'il habite Les Lilas Amaury Bucco AmauryBucco October 25, 2021
AccueilNewsLe curé de sa paroisse aurait dénoncé une "christianophobie".Une bonne sœur de plus de 70 ans, qui porte un habit religieux et un voile depuis qu’elle est entrée dans les ordres, a vu l’obtention d’une place en maison de retraite conditionnée au retrait de son costume octobre 2018, la religieuse avait demandé une place dans une résidence pour personnes âgées gérée par le Centre communal d’action sociale CCAS de la ville de Vesoul Haute-Saône, rapporte France Bleu. Son dossier étant sur liste d’attente, elle a été hébergée au presbytère de la ville à partir du mois de janvier mois plus tard, en juillet, elle reçoit un courrier lui annonçant que sa demande est acceptée et qu’elle sera contactée dès qu’une place sera disponible. Néanmoins, l’attribution du logement est conditionnée au retrait de son habit et de son voile courrier précise en effet que “dans le respect de la laïcité tout signe ostentatoire d’appartenance à une communauté religieuse ne peut être accepté en vue d’assurer la sérénité de toutes et de tous”.Dans la newsletter du mois de novembre de la paroisse de Notre-Dame de la Motte, le père Florent Belin a dénoncé cette décision en la comparant au cas de la femme voilée prise à partie par Julien Odoul, élu du Rassemblement national RN au conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le 11 octobre dernier. “La presse nous parle en ce moment d’une femme musulmane à qui on a demandé d’enlever son voile car elle était dans un espace public, tout le monde crie au scandale pour cette femme ! Notre religieuse, elle, a dû se résoudre à trouver un autre appartement ! […] Je ne pense pas que le voile d’une religieuse puisse nuire, car il n’est pas le signe d’une soumission mais d’une consécration !” L’homme d’Église ajoute “On nous rabâche les oreilles avec des principes de laïcité qui ne sont pas compris.”Interrogé par Konbini news, le directeur exécutif du Collectif contre l’islamophobie en France CCIF, Jawad Bachare, revient également sur cette confusion. Il dénonce une vision de la laïcité “complètement erronée” dans l’interprétation du principe de neutralité par le CCAS, et confie que dans un tel cas, “la laïcité devient un instrument contre toutes les religions“.Selon lui, la loi sur la laïcité est très claire et seule son interprétation peut poser problème. Le CCIF, qui a rapidement réagi à cette affaire, dénonce le règlement “anti-laïc” de la maison de retraite et affirme tout son soutien à la sœur, le CCIF se tient à votre disposition si vous souhaitez faire valoir vos droits. Le règlement de cette maison de retraite est antilaïque, et doit être à CCIF ccif November 19, 2019 Jawad Bachare, selon qui “tous ceux qui appartiennent à une religion sont susceptibles d’être discriminés”, précise que “quand on combat l’islamophobie, on combat toutes les formes de discriminations et on se bat pour toutes les libertés“.À voir aussi sur Konbini
Question J'aimerai savoir devant qui la femme a-t-elle le droit de retirer son question est épineuse pour les converties à l'Islam qui ont de la famille non concidérer le conjoint de fait fiancé sans papier de ma mère comme son époux légitime donc comme étant mon beau père ? si oui, ai-je la permission de retirer mon voile devant lui?La femme de mon père marié civilement n'est pas musulmane; ai-je le droit d'enlever mon voile devant elle ? Le verset 31 de la Sourate "An Noûr" mentionne que la femme a le droit de retirer son voile devant ses frères, son père, sa mère etc... Cette règle est-elle valable s'ils ne sont pas musulmans?RéponsePar ce souci de clarté, je commencerai par reproduire une partie du Verset 31 de la Sourate 24 "Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes … "Comme l'exégèse complète de ce verset est extrêmement longue, c'est la raison pour laquelle je me concentrerai uniquement sur le point qui est directement en rapport avec le problème que vous des règles générales que les savants ont établi à partir de ce passage est la suivante La femme n'est pas tenue de porter le voile en présence de toute personne qui est un "Mahram" pour le vocabulaire islamique, le terme "Mahram" désigne tous les hommes de sa proche famille qu'une femme n'a pas le droit d'épouser, tels que son père, ses grands pères paternels et maternels, ses fils, ses petits fils, son beau père père de son mari, ses neveux du côté de ses frères ou de ses sœurs…La question qui se pose maintenant est de savoir est-ce que la différence de religion a une influence sur le statut du "Mahram" ?D'après l'Imâm Ahmad Ibné Hambal un père non musulman ne peut être considéré comme un "Mahram" pour sa fille non musulmane. Cependant, Ibné Qoudâmah très célèbre savant hambalite qui est également celui qui rapporte ces propos de l'Imâm Ahmad affirme que "cette règle est en rapport avec le voyage c'est à dire qu'une fille musulmane ne peut effectuer de long voyage avec son père non musulman, s'il n'y a aucun autre "Mahram" avec elle. Pour ce qui est du voile, une fille musulmane n'est pas obligée de le porter devant son père non musulman." "Al Moughni" - Volume 7.Pour appuyer ses dires, il rappelle le Hadith qui relate que lorsqu'Abou Soufyâne vint à Madinah il n'était alors pas encore musulman pour rencontrer sa fille, Oummé Habîbah radhia Allâhou anha, épouse du Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam, celle-ci n'a pas porté le voile en sa présence et le Prophète Mouhammad sallallâhou alayhi wa sallam ne lui a pas demandé de le faire non plus. En ce qui concerne les autres membres proches de la famille oncles…, je ne connais pas avec exactitude quelle est la position des savants à ce l'école hanafite, la différence de religion n'a pas d'influence sur le statut du "Mahram". Ainsi, les savants de l'école hanafite affirment qu'une femme musulmane a le droit de voyager avec un homme qui est son "Mahram", même si celui-ci n'est pas musulman. Réf "Fatâwa Hindiyah" Volume 2 / Page 44 A partir de là, on peut donc essayer de répondre aux différentes questions que vous avez soulevé* Le conjoint de votre mère qui n'est pas marié avec elle n'est pas un "Mahram" pour vous. Donc vous devrez garder votre voile en sa présence.* Pour ce qui est des oncles frères du père ou de la mère, d'après l'école hanafite, ils sont considérés comme étant des "Mahârim", c'est pourquoi, il n'est pas nécessaire à la musulmane de porter le voile en leur présence, même s'ils ne sont pas musulmans.* Pour ce qui est maintenant de savoir s'il est nécessaire de porter le voile devant les femmes non musulmanes, il y a en vérité des divergences entre les savants des différentes écoles juridiques à ce sujet. Ces divergences proviennent justement d'interprétations différentes qui ont été données à l'expression "qu'elles ne montrent leurs atours qu' aux femmes musulmanes" cité dans le verset de la Sourate "An Noûr".L'Imâm Râzi auteur d'une très célèbre exégèse du Qour'aane, connue sous le nom de "At Tafsir oul Kabîr", mentionne dans son ouvrage qu'une grande partie des savants parmi les pieux prédécesseurs étaient d'avis, en raison de ce verset, que la femme musulmane ne devrait pas découvrir leurs atours en présence de femmes non musulmanes. Mais il rappelle immédiatement après que cet avis ne constitue pas une interdiction s'agit plutôt d'un conseil recommandant à la femme la meilleure tenue par rapport aux non musulmanes. Pour ce qui est de la règle juridique en elle même Il n'y a aucune différence en ce qui concerne le voile entre une femme musulmane et une femme non opinion de l'Imâm Râzi est confirmée par d'autres éminents commentateurs du Qour'aane, tels que Abou Bakr Ibné Arabi Al Mâliki Qour'aane" Volume 3 / Page 1359-1360 et Allâmah Âloûsi Baghdâdi "Roûhoul Ma'âni" Volume 18 / Page 143. Cet avis est également rapporté de l'Imâm Ahmad Ibné Hambal "Al Moughni" Volume 6 / Page 562-563, et d'après ce qu'écrit l'Imâm Râzi il s'agirait également de la position de l'école cette opinion est celle qui convient également le mieux aux conditions actuelles, c'est la raison pour laquelle de nombreux savants contemporains l'ont adopté et affirment ainsi que la femme musulmane n'est effectivement pas obligée de porter le voile devant des femmes non musulmanes.Ceux et celles qui connaissent l'arabe peuvent consulter l'excellente étude qui a été réalisée à ce sujet par le Dr Abdoul Karîm Zaydân dans son ouvrage "Al Moufassal fî Ahkâmil Mar'ah" Volume 3 / Pages 257-265.Cela signifie donc que vous n'êtes pas obligée de porter le voile ni devant la femme de votre père, ni même devant vos tantes sœurs de votre père ou de votre mère.Il reste cependant un doute concernant le texte du verset Pourquoi est-ce qu'il y est précisé que les femmes ne doivent montrer leurs atours qu'"aux femmes musulmanes" si la différence de religion n'a aucune importance et ne change en rien la règle citée ?A vrai dire, la traduction "femmes musulmanes" ne correspond pas exactement avec ce qui est dit dans le verset Le terme arabe qui y est employé est "Nisâ' ihinna" qui signifie littéralement "leurs femmes".Une grande partie des exégètes ont interprété l'expression "leurs femmes" par "les femmes musulmanes", d'où la traduction française que nous avons. Mais selon l'illustre commentateur du Qour'aane, Abou Bakr ibné Arabi de l'école mâlékite, le pronom personnel qui est présent dans le terme "Nisâ' ihinna" le pronom lui-même est "hinna" a été simplement adjoint pour respecter l'harmonie avec les nombreux autres cités dans le verset. Cet emploi du pronom en langue arabe est connu sous l'appellation de "Itba'". Cheikh Abou Bakr qualifie ce verset comme étant celui des "Dhamâïr" pronoms, car il en contient pas moins de 15, ce qui est unique dans le Qour'aane. Réf "Ahkâmoul Qour'aane" Volume 3 / Pages 1359-1360Ce qui signifie donc que, d'après cette interprétation qui est celle retenue par l'Imâm Râzi et l'Imâm Ahmad Ibné Hambal l'ajout du pronom personnel "hinna" leurs avec le terme "Nisâ'i'" femmes n'a pas pour but d'exclure les femmes qui ne sont pas musulmanes, même si cela peut paraître ainsi dans la traduction Allah Seul détient la Vérité !
devant qui la femme peut enlever son voile