définitif prothèse amovible definitive a chassis metallique
Souventappelée "dentier", une prothèse amovible complète est une prothèse qui : peut s'enlever facilement par le patient au quotidien. La prothèse complète tient en place dans la bouche par l’effet de ventouse (succion) créé par la salive qui s’accumule entre la prothèse et la gencive. Si la prothèse complète est réalisée sur
Cesplafonds sont fixés à 290 euros pour les couronnes métalliques, 440 euros pour celles en zircone, 500 euros pour celles en céramique et 1.465 euros pour les bridges céramiques. Depuis le 1 er janvier 2020, tous les dentistes conventionnés (c’est-à-dire en secteur 1) doivent systématiquement mentionner dans leur devis un plan de traitement « 100% Santé ».
Dentslactéales et définitives à partir du 18 ième anniversaire [304382] 5465 [304404] [304426] 305476-305480 [304441] [304463] Rest complète de la couronne (dents déf uniqt) Couronne préfabriquée : sur molaire lactéale ou 1ère molaire définitive jusqu'au 18 ième anniversaire [374485] L80 P12 non cumulable avec un collage. Collage : (mise en œuvre de
Lesprothèses dentaires fixes (couronnes, bridges) ou amovibles (appareils résine provisoire ou appareils définitifs avec châssis métallique) Pose d’une prothèse amovible définitive à châssis métallique, comportant 12 dents HBLD112 FDA15 + FDA22 290,25 € 203,18 € 87,08 € 526,75 € 817,00 € Contention après traitement orthodontique : – première année FDO32 161
Touteprothèse amovible présentant un châssis métallique doit être remplacée par une prothèse à base résine acrylique avant la mise en place des implants. Dans d’autres situations, le patient se présente avec des prothèses amovibles anciennes dont la stabilité n’est pas satisfaisante. Il faut alors envisager soit une réfection
nonton the walking dead season 11 episode 24. Une prothèse dentaire est un dispositif créé artificiellement dans le dessein de remplacer les dents manquantes. Parmi les différents types de prothèses, les modèles amovibles permettent de remplacer à la fois les dents qui manquent ainsi que la gencive. Hygiène dentaire L’hygiène dentaire a une importance sur la santé d’une personne. Il est primordial de bénéficier des soins adaptés dans le cabinet dentaire d’un médecin spécialisé. Si une dent est détériorée, le dentiste peut préconiser de la retirer. Pour vous permettre d’avoir une dentition complète, le dentiste propose souvent l’usage de prothèses dentaires. Le type de prothèses conseillé dépend des soins prodigués au patient ou encore selon les préférences et la capacité budgétaire de celui-ci. Les deux catégories de prothèses dentaires sont les prothèses dentaires fixes et les prothèses dentaires amovibles. Choix de prothèses amovibles Les prothèses amovibles procurent plusieurs avantages dont leur coût peu élevé, le fait qu’elles peuvent remplacer l’ensemble des dents absentes, non seulement pour l’esthétique, mais aussi pour l’usage. En effet, le patient retrouve facilement et rapidement une fonction masticatoire et une bonne phonétique. Le problème de manque de stabilité, un inconvénient des prothèses amovibles, peut être résolu avec l’usage d’implants. Les prothèses amovibles doivent être retirées après chaque repas pour être soigneusement nettoyées. La conception d’une prothèse dentaire adaptée à chaque patient se fait dans un cabinet médical spécialisé et bien équipé. Connaître les types de prothèses dentaires amovibles Dans son cabinet médical, votre dentiste pourra vous présenter les alternatives en ce qui concerne les prothèses dentaires amovibles La prothèse dentaire partielle amovible à châssis métallique ou tout simplement partiel sa conception nécessite des empreintes et des mesures prises dans un cabinet dentaire. Sa fabrication requiert donc une ordonnance de votre dentiste. Ce type de prothèse est conçu avec une structure en métal et des crochets se fixant sur les dents existantes dans la bouche. La prothèse dentaire complète amovible est conçue avec de la résine acrylique. Les spécialistes préfèrent ce matériau, car il est plus favorable pour l’imitation de l’apparence des dents naturelles et des gencives. La prothèse dentaire amovible sur implants elle nécessite l’intervention des spécialistes, qui sont le dentiste, le chirurgien et le technicien dentaire. La première étape est l’analyse de la situation par ces experts. Ensuite, le chirurgien est sollicité pour poser un implant dans l’os maxillaire. Le technicien dentaire s’occupe de la fabrication de la prothèse dentaire grâce aux empreintes prises par le dentiste.
01. ProthèsesLa prothèse fixe La couronne Lorsqu’une dent est délabrée de façon trop étendue, il n’est pas possible de réaliser un soin classique qui risquerait de se décoller, de casser, ou d’abîmer davantage la dent résiduelle. Pour garantir le maintien de la dent sur l’arcade, le praticien procèdera à la pose d’une couronne sur la dent vivante ou dévitalisée. Une couronne est une prothèse fixe réalisée au laboratoire qui reconstitue de façon durable la forme, la fonction et l’esthétique d’une dent. Le bridge Un bridge permet de remplacer une ou plusieurs dents absentes en venant s’appuyer sur les dents présentes de part et d’autre. Le principe est le même que pour une couronne classique seule, l’élément est scellé par un ciment sur les dents piliers et est donc fixe. Le bridge collé Lorsque les dents adjacentes ne nécessitent pas d’être couronnées car elles ne présentent qu’un petit soin, il est possible de les préparer à minima pour servir de support à un bridge collé. Il est constitué d’une dent en céramique ou métallique présentant de part et d’autre deux petites ailettes qui viendront se coller sur les dents adjacentes. Un laboratoire de prothèses dentaires d’excellence basé dans les Ardennes, soigneusement sélectionné par le Dr PLUTA Matthieu, aura la charge de réaliser vos prothèses dentaires sur mesure. La prothèse amovible En l’absence d’une ou plusieurs dents, le praticien pourra vous proposer une solution amovible. Grâce à une empreinte réalisée au fauteuil, le prothésiste réalisera une prothèse amovible entièrement en résine rose ou avec un châssis métallique stellite, constituée de dents en résine blanche et de crochets stratégiquement placés pour assurer la rétention et la stabilisation de la prothèse. Les crochets peuvent être réalisés avec des matériaux plus esthétiques qui se rapprochent de la teinte des dents supports. Les crochets peuvent être remplacés par des systèmes de fixation sorte de bouton pression appelé attachement. La prothèse vient alors se clipper. Dans le cas de prothèses amovibles complètes remplaçant la totalité des dents supérieures et/ou inférieures, des étapes supplémentaires seront nécessaires afin d’assurer une grande précision dans leur réalisation. Dans le cas où l’appareil a du mal à être stabilisé en raison d’une quantité de salive trop faible, ou d’une surface de contact prothèse-gencive trop faible, …, on pourra y ajouter des boutons pression qui viendront se fixer sur des implants. Les prothèses amovibles sont rapides à réaliser et moins onéreuses que des solutions fixes. Lorsque l’on porte une prothèse amovible pour la première fois, une période d’adaptation sera nécessaire et des ajustements seront parfois à prévoir. Dans tous les cas, le praticien sera là pour vous apporter une solution rapide. Un laboratoire de prothèses dentaires d’excellence basé dans les Ardennes, soigneusement sélectionné par le Dr PLUTA Matthieu, aura la charge de réaliser vos prothèses dentaires sur PréventionPour diminuer le risque d’avoir des caries, il est nécessaire de se brosser les dents deux à trois fois par jour, et dans l’idéal après chaque repas ou consommation de sucres ou d’acides. Le brossage va aider à maintenir les dents saines et à diminuer la quantité de plaque dentaire. Il est nécessaire d’avoir une méthode de brossage rigoureuse pour n’oublier aucune zone. Le choix de la brosse à dent est important. Qu’elle soit manuelle ou électrique, il faut privilégier les brosses à dent souples, dont les poils fins passent plus facilement dans les petits espaces, diminuent l’abrasion de l’émail et réduisent le risque de récessions parodontales. En complément du brossage, il est indispensable de passer le fil dentaire ou des brossettes interdentaires, au minimum une fois par jour, entre chaque dent. En effet, ce sont des zones ou même une brosse à dent souple ne passera pas et les caries s’y développant sont particulièrement destructrices. Le brossage de la langue et de la face interne des joues est également conseillé car une charge bactérienne importante y est également Blanchiment et facettesUn blanchiment dentaire permet d'éclaircir la teinte des dents. Il permet de gagner une voire deux teintes dans la majorité des cas. Avant de commencer un blanchiment dentaire, le praticien établira un bilan bucco-dentaire pour s’assurer qu'il n'y a pas de contre-indications au traitement caries, maladies parodontales, manque d’hygiène dentaire, etc… Gouttières ambulatoires à utiliser chez vous Le praticien prend une empreinte supérieure et une empreinte inférieure de votre bouche, et l’envoie au laboratoire qui réalisera les gouttières sur mesure. La semaine suivante, le patient repart avec son kit de blanchiment et portera les gouttières les nuits 2 semaines le haut et 2 semaines le bas maximum. Des rdvs de contrôle seront donnés au rdv pour s’assurer que le traitement fonctionne bien. Des sensibilités dentaires peuvent apparaitre lors d’un blanchiment, mais elles ne sont que temporaires. En cas de sensibilités trop importantes, n’hésitez pas à prendre contact avec le cabinet. Les facettes Les facettes sont des revêtements en céramique qui sont collés sur la dent. Après examen de votre denture, et explication du plan de traitement au patient, le praticien réalise la préparation de vos dents à minima. Une empreinte complète est prise et envoyée au laboratoire. Dès la réception des facettes, le praticien les essaye en bouche avant de les coller grâce à un système collage performant en suivant un protocole ParodontologieLe parodonte est le tissu qui maintient en place vos dents sur l’arcade. Il est constitué du tissu osseux et du tissu gingival gencive. Pour conserver des dents saines, il est donc essentiel d’assurer également la santé de votre parodonte en supprimant les dépôts de tartre visibles et non visibles qui se cachent sous la gencive. La plaque dentaire et le tartre sont les facteurs déclenchants de la maladie parodontale puisqu’ils servent de support aux bactéries à l’origine de ce phénomène. Un détartrage doit être réalisé tous les ans voire tous les 6mois. Lorsque le tartre n’est pas supprimé régulièrement, il glisse sous la gencive et vient au contact de l’os qui va peu à peu être détruit. A ce stade, un surfaçage radiculaire doit être effectué pour enrayer le processus de destruction osseuse et retrouver ainsi un parodonte sain. Vous devez en outre participer chez vous au bon nettoyage de celui-ci en utilisant une brosse à dent souple ainsi que du fil dentaire ou des brossettes Soins conservateursLes soins La carie est une maladie infectieuse des dents qui est directement liée à la présence de dépôts alimentaires acides et de sucres qui favorisent la prolifération des bactéries cariogènes nocives pour la santé bucco-dentaire. Elle se développe en priorité dans les zones les plus difficiles d’accès au brossage sillons des dents, points de contact entre les dents, collets En présence d’une carie petite à moyenne, il est possible, après nettoyage, de combler la cavité crée par des résines composites. Ces matériaux plastiques sont mis en place et sculptés pour recréer au mieux la forme initiale de la dent. C’est un matériau très esthétique puisqu’il existe différentes teintes permettant de se rapprocher au plus de la teinte de la dent. Lorsque la carie est un peu plus développée et que la reconstruction au composite est délicate entre autres lors de la reconstruction d’un point de contact large, un inlay/onlay peut être réalisé. Il s’agit d’une pièce en composite ou plus souvent en céramique crée à partir d’une empreinte de la cavité dentaire. La pièce est alors réalisée en laboratoire. Elle va ainsi s'adapter parfaitement à la dent, tout en reproduisant l'anatomie et les rapports avec les dents voisines. Les inlays/onlays sont collés à l’aide de matériau de collage très performants, qui assurent la pérennité du traitement. Lorsque la carie est décelée trop tardivement et qu’elle a atteint le nerf dentaire, un traitement radiculaire dévitalisation doit être réalisé. Le praticien va alors nettoyer l’intérieur des canaux radiculaires dans lesquels se trouvaient les nerfs, puis les obturer de façon étanche afin de prévenir toute contamination bactérienne future. La dent n’est alors plus vivante mais reste conservable après la mise en place d’une résine composite ou d’un inlay-onlay. Il est nécessaire de faire une visite de contrôle tous les ans voire tous les 6mois afin de déceler et traiter rapidement les caries avant qu’elles ne soient trop grosses. 06. ImplantologieUn implant dentaire est une racine artificielle en titane, biocompatible, qui sert à remplacer la racine d’une dent abîmée ou manquante sans toucher aux dents voisines. Il sert de support à une prothèse dentaire fixe couronne, bridge ou de point d’ancrage à une prothèse dentaire amovible. Pour pouvoir assurer la mise en place d’un implant, il est indispensable que le patient ait une hygiène bucco-dentaire irréprochable et qu’il ne présente pas de contre-indications déficit osseux trop important, tabagisme, etc… Après un bilan clinique général et bucco-dentaire, un plan de traitement prothétique sera mis en place avec le patient. Un cone-beam radiographie 3D pourra être réalisé au cabinet dentaire pour visualiser de manière plus précise la quantité et la qualité osseuse, la situation des éléments anatomiques voisins, et planifier au mieux la pose de l’implant. Le jour de la pose, une anesthésie locale est réalisée, et le praticien procède à la mise en place de l’implant. Il peut dans certains cas notamment pour des raisons esthétiques mettre en place une couronne provisoire. Après ostéo-intégration de l’implant, une vis de cicatrisation sera vissée sur l’implant pendant deux semaines, permettant de mettre en forme la gencive périphérique. Puis une empreinte globale sera prise et envoyée au laboratoire. La pose de la couronne ou du bridge se fera lors de la séance suivante. Les implants permettent également de stabiliser des prothèses amovibles complètes. Deux implants ou plus dans certains cas sont posés et des systèmes de boutons pression sont mis en place dans l’intrados de la prothèse et sur la tête de chaque implant. Vous pourrez toujours enlever vos dents pour les laver et vous n’aurez plus besoin de colle pour stabiliser votre prothèse. 07. UrgenceService de garde Un service de garde est organisé les dimanches et jours fériés par le Conseil de l'Ordre Départemental des Chirurgiens-Dentistes. Vous trouverez les coordonnées du dentiste de garde dans votre quotidien régional ou en téléphonant au Conseil de l’Ordre Départemental des Chirurgiens-Dentistes de votre département. En cas de traumatisme dentaire suite à une chute ou un coup par exemple Nous vous invitons à prendre contact au plus tôt avec le cabinet, par téléphone au 03 10 07 83 97, ou avec l'hôpital le plus proche service odontologie ou stomatologie et chirurgie maxillo-faciale. En cas d’expulsion d’une dent définitive Récupérez la dent, sans la nettoyer, et la conserver dans du sérum physiologique, du lait ou dans sa propre salive. La réimplantation, si elle est possible, devra se faire aussi rapidement que possible. En cas déplacement des dents définitives Le geste d’urgence consiste à les replacer rapidement et correctement avec les doigts. Même si une dent de lait ne peut pas être réimplantée, prenez contact avec notre cabinet pour vérifier l’état des autres dents de l’enfant et pourvoir agir au plus vite si nécessaire.
Lorsque le nombre, la valeur et la répartition des dents restantes ne permettent pas à la seule prothèse conjointe de restaurer l’esthétique et la fonction, ou lorsque la solution implantaire ne peut être retenue, la prothèse adjointe trouve son indication c’est dire qu’elle est de réalisation quotidienne, bien que redoutée des patients du fait de son amovibilité et de son encombrement. Ainsi sous l’impulsion de nombreux praticiens nous assisterons à l’évolution des différentes conceptions de la prothèse amovible partielle la prothèse à appui uniquement muqueux au début du siècle dont la base est aujourd’hui en résine acrylique , la prothèse squelettée en métal coulé, la prothèse décolletée… 2-HISTORIQUE Bien que les égyptiens, les phéniciens et les grecs semblent respectivement à l’origine du développement de l’art dentaire, il faut attendre l’époque romaine pour retrouver la notion de prothèse dentaire amovible ». Ni vestiges, ni écrits ont été retrouvés. Du moyen âge jusqu’au 19 ème siècle on assiste à une évolution de la finalité de la prothèse qui devient fonctionnelle et non plus seulement esthétique. Le 19 ème siècle voit surtout l’évolution des crochets, l’apparition d’occluseur et d’articulateur, l’apparition des dents en porcelaine, la mise au point de la vulcanite qui va devenir le matériau de choix pour la plaque-base ainsi que les plaques estampées en or. Les empreintes vont devenir de pratique courante. Au 20 ème siècle la technologie prend son essor et les matériaux nouveaux foisonnent. C’est l’ère de la coulée par le procédé de cire perdue. Le paralléliseur fait son apparition en 1918. La résine acrylique en 1934 par sa facilité d’emploi, sa légèreté, sa couleur naturelle va supplanter la vulcanite. Aux Etats-Unis, dès 1920, sous l’impulsion de praticiens Roach, Ackers, etc., des prothèses métalliques coulées sont proposées. Les infrastructures sont en or, puis en alliage stellite chrome-cobalt plus durs et moins coûteux. Cette prothèse dite squelettée » majore un appui dento-parodontal et vise à réduire au minimum les surfaces de contact avec les tissus ostéomuqueux. Dubecq et Rouot diffusent cette conception en France. L’emploi systématique de cette expression prothétique , en dehors d’indications clairement posées, conduit aussi à des échecs rupture des connexions, mobilisation des dents supports, résorption des crêtes gingivo-osseuses. Sous l’impulsion de Lentulo et de Housset dès 1930, l école de Paris fait une proposition d’inspiration biologique la prothèse décolletée. Elle est caractérisée par un tracé dégageant l’anneau gingival, tout en ménageant une large surface d’appui. La rigidité, le rétablissement de l’esthétique, les crochets à longs bras rupteurs d’efforts » constituent les impératifs à respecter. Néanmoins, l’absence quasi généralisée de butée occlusale s’opposant au déplacement vertical de la prothèse, engendre encore une action scoliodontique sur les dents restantes et un tassement des tissus mous conduisant à la résorption osseuse. De ces trois conceptions, aucune n’est pleinement satisfaisante, chacune entraîne un pourcentage d’échecs bien compréhensibles. Cette situation a fort heureusement suscité recherches et analyses cliniques et dans les dernières décennies, une philosophie s’est imposée non plus sous-entendue par des dogmes, mais étayée par des études expérimentales dont les conclusions sont authentifiées de manière constante par de bons résultats cliniques. C’est la PPAC moderne. 3-Définition du châssis métallique C’est la Partie de la prothèse amovible qui recouvre la surface d’appui gingivo-osseuse, la plaque base ou base réunit les différents constituants prothétiques. Elle assure la résistance mécanique de la prothèse, participe a sa sustentation et a sa stabilisation. On ne répétera jamais assez que le tracé de celui-ci doit être réalisé par le chirurgien dentiste lui-même, car il est le seul à posséder toutes les données indispensables pour le faire dans de bonnes conditions. Trop souvent le tracé est laissé au libre choix du prothésiste qui ne dispose pas de tous les éléments cliniques. 4-Eléments constitutifs d’un châssis métallique Les châssis sont coulés en une seule pièce. Lors de la fabrication, il est fondamental d’harmoniser tous les composants de la prothèse afin de réaliser un ensemble fonctionnel s’intégrant biologiquement à l’appareil manducateur, sans risque de traumatisme. Le châssis comporte les éléments suivants *les selles métalliques *les connexions primaires reliant les selles à la poutre maîtresse ou secondaires *des appuis dentaires directs sous la forme de crochets individuels coulés et quelques fois des appuis dentaires indirectes occlusaux ou cingulaires 4-1-Le choix de conception des selles prothétiques a- Définition La selle prothétique se compose d’une grille métallique espacée de la muqueuse noyée dans de la résine acrylique qui forme la fausse gencive et qui s’appuie sur la crête et la recouvre. Elles interviennent respectivement - comme support des dents prothétiques, - dans l’esthétique en recréant par exemple un volume de crête au niveau antérieur maxillaire, - dans la sustentation de la prothèse surtout dans les édentements ouverts postérieurement, - dans la stabilisation de la prothèse, - dans la rétention indirecte de la prothèse à deux niveaux grâce à l’adhésion au tissu sous-jacent et grâce à l’appui des muscles des lèvres, des joues, de la langue. b- Principes de conception des selles *Premier principe Dans tous les cas d’édentement ouvert postérieurement nous choisirons d’augmenter au maximum la surface de recouvrement des scelles. *Second principe Dans tous les cas d’édentement encastrés il faudra déterminer si son étendue impose un recouvrement maximal ou si au contraire l’approche esthétique limite le recouvrement du rebord alvéolaire vestibulaire. *Troisième principe Dans tous les cas où le support ostéo-muqueux est recherché, il faut diminuer la surface dentaire prothétique de façon à ce que le tiers postérieur de la selle soit libre. Parallèlement, le recouvrement ostéo-muqueux sera maximal. Nous procéderons soit en ne remplaçant pas la deuxième molaire soit en utilisant des dents à diamètre mésio-distal plus petit. c- Les composantes des selles Les grilles de rétention Leurs étendue correspond à la surface dentaire occlusale prothétique. Leurs limites proximales sont parallèles et de 1 à 2 mm des faces proximales des dents bordant le secteur édenté. Dans les cas d’édentement ouvert postérieurement, elles s’étendent jusqu’à la partie postérieure de la tubérosité au maxillaire et sur les 3/4 de la longueur de la crête édentée à la mandibule. De plus elles présenteront une poutre de renfort centrale. La jonction avec la connexion principale se fait selon une ligne d’arrêt afin d’assurer une transition douce entre métal et résine. La fausse gencive Son étendue, ses limites dépendent de sa localisation et des facteurs déjà cités. Ses limites antérieures et postérieures seront verticales et affinées. Volets linguaux A la mandibule, le volet lingual s’étend jusqu’au fond du sillon gingivo-lingual déterminé par le soulèvement du plancher. Au maxillaire, la selle recouvre le versant palatin de la crête et se prolonge par 1′élément de connexion d- Extension postérieure Une selle en extension distale recouvre le trigone mandibulaire, ou englobe largement la tubérosité maxillaire, à la manière d’une prothèse complète. e- Matériaux - Une selle prothétique est essentiellement constitue de résine acrylique qui imite au mieux la gencive, est stable en bouche, présente une bonne tolérance biologique et dont la mise en oeuvre et les modifications est facile. Cette résine est retenue par une portion du châssis. Celle-ci prolonge 1′element de connexion, se situe à distance de la crête pour être englobée par la résine et prend souvent 1′aspect d’un grillage. Le châssis est coulé dans un alliage compatible avec 1′utilisation buccale et possédant les qualités requises absence de toxicité, résistance à la corrosion, dureté ne dépassent pas celle de 1′émail, faible densité, grande ténacité, limite élastique et module d’élasticité élevés. Aujourd’hui, les qualités des alliages cobalt chrome les font préférer aux alliages d’or de type IV sauf peut-être pour les crochets. 4-2-L’élément de connexion Reliant les selles, l’élément métallique de connexion doit assurer la rigidité de la plaque base. a- Principe L’élément de connexion principal devra respecter les principes fondamentaux suivant -être réalisé en un matériau biocompatible impératif de bio-intégration, -être rigide et résistant afin de permettre une distribution équilibrée des contraintes fonctionnelles entre les piliers et les segments édentés impératifs de rigidité et de résistance, -respecter si possible le décolletage des dents résiduelles -ne pas nuire, c’est à dire ne pas blesser lors de l’insertion et de la désinsertion de la prothèse ou lors de la fonction ; respecter les tissus impératifs d’intégration, -être le plus confortable possible, léger, non poreux, d’un entretien aisé ; les surcontours devront être éliminés afin d’éviter les rétentions alimentaires impératifs de confort du patient, -épouser fidèlement et durablement les structures d’appui choisies, tout en protégeant l’anneau gingival et en respectant le principe de décolletage impératif de respect des structures d’appui, -favoriser l’équilibre des selles à l’arcade maxillaire, les selles doivent toujours être débordées par le profil de la poutre maîtresse. Autrement dit, la limite postérieure de la poutre maîtresse sera plus distale que la plus distale des dents prothétiques. De même la limite antérieure de celle-ci sera plus mésiale que la plus mésiale des dents prothétiques. C’est le principe d’équilibre des selles, -veiller à une répartition symétrique des appuis pour une architecture équilibrée et élégante. b- Différentes formes • Au maxillaire Relief de la voûte palatine, confort du patient, type et étendue de l’édentement interviennent dans le choix entre les différentes formes cliniques. • Entretoise palatine Barre allongée frontalement, de section demi-jonc 7 mm de large, 3 mm d’épaisseur au centre, 1′entretoise est située de façon à ne pas être perdue par le dos de la langue. Espacée du raphé, et traversant les zones de Schroder, elle ne peut jouer qu’un rôle médiocre dans la sustentation. On lui adjoint donc souvent des ailettes qui améliorent sustentation et stabilisation. Larges de 5 à 6 mm, respectant le décolletage, les ailettes antérieures se terminent entre deux papilles palatines, afin de ne pas exercer d’action sécante. Les ailettes postérieures constituent souvent la potence d’un crochet. Dégageant la partie antérieure du palais, cette forme de prothèse ne perturbe pas 1′elocution . Elle est indiquée pour les Cl. III de moyenne étendue. Les palais ogivaux et les torus palatins peuvent la contre-indiquer ; . Les édentements antérieurs nécessitent évidemment une prothèse se prolongeant dans le secteur antérieur ; . Les édentements distaux réclament une prothèse dont le centre de gravite soit plus antérieur, pour limiter les risques de décollement postérieur. Entretoise palatine. • Cadre palatin Très rigide, il permet en outre de restaurer des édentements antérieurs et latéraux éloignes créneaux, et peut aussi être utilise dans les Classes IV de petite étendue, et parfois dans les Classes II. Cadre édentement en créneaux. Cependant, certains patients se plaignent de ressentir désagréablement la présence de nombreux creux et bosses ». • Plaque palatine Plus ou moins étendue vers 1′arrière, elle assure une bonne sustentation dans la région antérieure du palais, peu dépressible. Pour être rigide, elle doit utiliser trois plans. Elle requiert une certaine période d’adaptation, car elle est ressentie par la langue un extrados granite permet une meilleur appui lingual pendant 1′elocution. Cadre classe IV de moyenne étendue Cadre ou plaque classe II modifiée latéralement. Dégageant la partie postérieure du palais, elle est moins visible lors de 1′eclat de rire que les formes précédentes ; elle déplace vers 1′avant le centre de gravite et évite, en synergie avec la barre cingulaire, le décollement postérieur d’une prothèse restaurant une Classe I, principale indication . Elle est choisie en présence d’un torus. Plaque palatine classe I. Plaque palatine torus palatinus. Plaque palatine classe IV étendue. • A la mandibule En raison des conditions anatomiques, l’élément de connexion longe la table interne antérieure, dont la hauteur détermine la forme clinique indépendante de 1′edentement. 1. Barre linguale Elle ne recouvre pas les anneaux gingivaux, et doit donc être choisie chaque fois que possible. - Les dimensions de son profil en goutte d’eau » ne doivent pas être inférieures à 3 mm de haut et 2 mm d’épaisseur. - Sa longueur, qui correspond à celle de 1′arcade dentaire restante, peut rendre insuffisante sa rigidité. On lui adjoint alors une barre cingulaire. - Situation . Son niveau doit être étudie avec précision en fonction du développement du frein lingual et du soulèvement du plancher. Une erreur peut entraîner la réfection de la prothèse, car une retouche diminuerait les dimensions, donc la rigidité de la barre. L’empreinte étant souvent compressive dans cette région, la hauteur de table interne disponible est appréciée cliniquement, à 1′aide d’une sonde parodontale et dent par dent, pendant que le patient mobilise sa langue. La barre se situe 1 mm au-dessus du niveau repéré ; le décolletage ne peut jamais atteindre 5 mm. Pour éviter toute action nocive, la barre est construite à distance de la table interne décharge sur le modèle. Barre linguaIe 2. Bandeau lingual En cas de récession gingivale associée à une insertion linguale haute, la barre se situerait en regard de la gencive marginale. Le bandeau trouve alors son indication cette plaque, qui peut être considérée comme la réunion des barres linguale et cingulaire, est déchargée aux niveaux muqueux et cémentaire, et ne prend appui que sur le cingulum des dents. Recouvrant la gencive marginale, le bandeau présente des inconvénients pour la santé parodontale. 3. Barre cingulo-coronaire Elément inconstant du châssis, elle chemine sur le cingulum des dents antérieures barre cingulaire et sur la zone en dépouille des faces linguales des molaires et prémolaires barre coronaire. Prothèse en extension distale avec barre cingulaire pas de décollement postérieur 5-Réalisation châssis métallique au laboratoire La réalisation du châssis au laboratoire comprend les étapes suivantes -la réalisation d’un modèle de travail, issu de l’empreinte définitive, -la préparation d’un duplicata du modèle de travail, -la préparation du modèle, -réalisation d’un duplicata en revêtement, -construction d’une maquette du châssis de la future prothèse, -la mise en revêtement de cette maquette, -la coulée du châssis métallique. 5-1-Réalisation du modèle de travail La réalisation du modèle de travail, à partir de l’empreinte définitive, est le plus souvent et le plus judicieusement conduite par le chirurgien-dentiste. Elle doit l’être d’une façon impérative, toutes les fois où l’empreinte aura été obtenue avec un hydrocolloide ou avec un élastomère de stabilité douteuse. Pour NALLY et BACHMAN, une empreinte aux alginates peut être coulée une heure ou deux heures après le retrait afin de permettre la libération de tensions internes. Dans ce cas, l’empreinte doit être conservée dans un hygrophore. L’empreinte sera toujours coulée en double exemplaire -un modèle destiné à la conception, -un modèle destiné à la réalisation, ou modèle de travail. Cette précaution permet de préserver l’original de toute altération au cours des manipulations nombreuses de laboratoire. Lorsque le matériau à empreinte est altéré après le retrait du premier modèle, un duplicata doit être obtenu à l’aide d’une gélatine. 5-2-Préparation d’un duplicata du modèle de travail L’hydrocolloide réversible est placé dans un réchauffeur du type Gelovit» muni d’un thermostat réglé à 45° environ. De nombreux moufles pour duplicata sont proposes à la profession. Parmi eux il convient de citer les moufles transparents mis au point par HERBST et les moufles classiques métalliques. Le docteur N. G. WILLS a également mis au point un moufle cylindrique comportant une nourrice centrale. Celle-ci constitue en outre, un réservoir de gélatine chaude, destinée à compenser la contraction par refroidissement de la gélatine en contact avec le plâtre. Le modèle doit être immergé pendant 10 mn dans de l’eau tiède avant d’être placé sur le socle du moufle. Pour MAC CRACKEN, l’eau utilisée doit être saturée de sulfate de calcium, afin de ne pas provoquer de réaction chimique à la surface du modèle à hydrater. Cet auteur conseille de laisser à demeure, des fragments de plâtre dans le bac prévu à cet effet. Après retrait, le modèle est séché à l’air comprimé. Il est placé sur le socle du moufle. Celui-ci est mis en place. La gélatine fluide est coulée dans le moufle jusqu’a ce qu’elle apparaisse dans les perforations supérieures. Pour le docteur WILLS, une nourrice est alors fixée sur l’orifice d’admission. Cette nourrice est remplie d’un supplément d’hydrocolloide réversible fluide. Afin d’éviter toute distorsion ou contraction du matériau de duplication », il est préférable de ne pas accélérer la gélification. Celle-ci s’effectuera lentement, à l’air libre. Après refroidissement intégral de l’ensemble, le socle est éliminé, le modèle est retiré avec précaution. II est possible, alors, de préparer un plâtre pierre, du type Whip Mix ou Velmix, et de le couler dans l’empreinte ainsi obtenue. 5-3-Préparation du modèle La préparation du modèle doit comporter en outre, et successivement les corrections suivantes -élimination systématique des zones rétentives n’ayant aucune incidence dans le tracé de la plaque ou des crochets, -suppression des zones de contre-depouille risquant de s’opposer au retrait du modèle de son empreinte dans l’hydrocolloide réversible ou gélatine utilisée, -élimination de toute arête ou irrégularité risquant d’altérer la qualité la précision de l’empreinte, -créer des épaulements de 0,5 mm sur les dents support de crochet au niveau de la limite rigoureuse du tracé du futur crochet, -décharger les zones incompressibles telles que torus mandibulaire ou palatin, suture intermaxillaire saillante, -prévoir au niveau de la barre linguale un espacement suffisant en fixant une cire calibrée dans la région correspondante, -protéger l’anneau gingival devant être recouvert partiellement ou totalement, par une potence, par une rétention indirecte, ou par une base prothétique pleine, -ménager un espacement suffisant, au niveau des segments édentés par une feuille de cire de 1 mm à 1,5 mm d’épaisseur, afin que la grille disposée au- dessus des lignes faîtières permette la réalisation de selles en résine acrylique et leur rebasage périodique. En résumé, toutes les zones de contre-depouille sont éliminées à l’exclusion de celles réservées aux chefs rétentifs des futurs crochets. Le tracé de ces derniers est préservé, grâce à l’épaulement limitant leur contour cervical. 5-4Préparation et coulée du modèle en matériau réfractaire Cette préparation peut être divisée en deux étapes -empreinte du modèle corrigé avec hydrocolloide réversible, -coulée d’un modèle en matériau réfractaire. Empreinte du modèle corrigé avec hyrocolloide réversible. Signalons cependant, que son succès dépend de certains facteurs -préparation de l’hydrocolloide 2 parties d’hydrocolloide pour 3 parties I’eau, -maintien de sa température à un degré correct, inférieur à celui des cires corrigeant le modèle de travail 45° environ, -brassage du mélange en cours de fusion, -renouvellement fréquent de l’hydrocolloide afin d’en conserver toutes les qualités fondamentales de précision et de fidélité, -hydratation périodique de l’hydrocolloide ayant tendance à se déshydrater progressivement, -hydratation du modèle dans une eau tiède, 25 à 30 mn afin d’éviter toute bulle intempestive au moment de l’empreinte, -refroidissement lent et total de l’empreinte, -retrait vertical du modèle avec un dispositif à succion -examen de la qualité de la reproduction et reprise éventuelle d’une nouvelle empreinte si la moindre défaillance est relevée dans la fidélité de la reproduction des surfaces essentielles du modèle, -des réservoirs à gélatine, perfectionnés, du type Gelovit », possédant malaxeur, réchauffeur et thermostat et rendant les manipulations plus faciles. Coulée du modèle en matériau réfractaire. Le matériau réfractaire peut être soit -un revêtement à l’eau, du type hydrovest de Whip Mix ou Cristo-balite de KERR. -un revêtement au silicate d’éthyle. La préparation diffère avec le matériau. Il importe de ne pas improviser, mais de respecter strictement les indications du fabricant de revêtement. Le revêtement pourra être mélangé sous vide. Le moufle est placé dans un humidificateur. Après cristallisation du matériau, l’hydrocolloide ou gélatine est éliminé et récupéré. Le modèle est disposé dans un four à déshydrater. La température initiale est la température ambiante. Elle croit lentement, jusqu’a 120°c, pour y demeurer pendant 30 minutes. Le tracé déjà adopté sur le modèle de travail sera reproduit sur le modèle en revêtement ainsi préparé. 11 s’effectuera avec un crayon mou. Un orifice prévu pour la coulée est pratiqué au centre du modèle. Un durcisseur superficiel doit être utilisé afin de pouvoir manipuler ce dernier sans risquer d’en altérer l’intégrité, pendant la réalisation de la maquette de la future prothèse. Apres immersion dans un durcisseur pendant quelques minutes, le modèle doit être séché de nouveau dans un four. Le durcisseur peut également être projeté sous forme de spray » avec un vaporisateur particulier model spray » de JELENKO, permettant de déposer une couche extrêmement fine et régulière du produit. 5-5-Le modelage de la maquette en cire Pour mémoire, autrefois, la cire bleue à inlay était appliquée sur le modèle en revêtement puis sculptée en essayant de reproduire au mieux le dessin initial. Cette technique empirique n’est plus utilisée de nos jours. Le modelage doit intervenir alors que le matériau réfractaire est encore suffisamment chaud. Les éléments préformés utilisés, peuvent ainsi adhérer et se mettre en place sans difficulté. Ces éléments, appelés plus simplement préformes » sont fabriqués et commercia1isés en cire ou en matière plastique. De nos jours, ces derniers semblent dominer et remplacer progressivement les précédents. Selon MAC CRACKEN cependant, les préformes » en cire et le travail du technicien sont deux éléments de réussite plus valables que les préformes » en matière plastique souvent mal utilisées. Suivant les segments de la maquette à réaliser, le technicien utilisera, soit des plaques lisses ou granités, soit des barres de connexion, soit des grilles de rétention, soit enfin les bras de crochets et les crochets indiqués. La variété de ces préformes » est telle, que toutes les combinaisons sont possibles. Il convient de raccorder ensuite, intelligemment, avec de la cire, tous les segments de maquette ainsi mis en place Fig. 897 a 901. Il est impératif cependant, de ne pas modifier ou corriger souvent, la mise en place de ces préformes ». Une dégradation irrémédiable du modèle en revêtement peut rapidement intervenir. Les tiges de coulée, ou nourrices, seront aussi peu nombreuses et aussi courtes que possible. Le diamètre de la tige sera plus important que la partie la plus épaisse de la maquette, afin que le métal en fusion dans la nourrice, soit le dernier à se solidifier, c’est à ce niveau que se formeront les bulles et les porosités. Ces tiges placées sur les parties les plus épaisses des prothèses et de préférence au voisinage des crochets convergeront vers le cone de coulée placé au centre du modèle en matériau réfractaire. Elles se fondent en une tige principale qui sera reliée au cone de coulée et constituera le creuset de fusion. Si un bras de crochet doit être réalisé en fil étiré, ajusté, il convient de le former au préalable sur le modèle en plâtre dur, de le couper à la bonne dimension et de l’inclure en position correcte dans la maquette sur le modèle en revêtement. La base du modèle est alors réduite en hauteur. Celui-ci est immergé pendant IO mn dans de l’eau à la température ambiante, afin d’éliminer toute bulle d’air. 5-6-Mise en revêtement de la maquette La maquette est alors prête pour la mise en revêtement. Elle est d’abord immergée pendant 15 mn dans l’eau à température du laboratoire pour éviter la formation de bulles. Le plus souvent, on utilise le même revêtement que pour le modèle en le Mélangeant dans les mêmes proportions, le matériau de revêtement est préparé. Avec un pinceau, toute la surface de la maquette est soigneusement enduite Fig. 904 et la mise en revêtement dans le cylindre est alors complétée et vibrée de la façon habituelle. 5-7-Coulée du châssis métallique -Choix du métal A ce jour, la quasi totalité des châssis de prothèses amovibles est réalisée par des procédés de coulée à cire perdue, en alliages cobalt-chrome et nickel-chrome. Ces alliages se sont imposés dans cette discipline pour diverses raisons - leur excellente coulabilité favorise une mise en forme précise par les méthodes traditionnelles des laboratoires de prothèse, - leurs caractéristiques mécaniques allient une importante rigidité à un faible allongement à la rupture, - leur biocompatibilité est jugée suffisante pour un usage en milieu buccal, - leur aptitude à la finition qui favorise l’éclat flatteur associé à leur dénomination de stellite », - enfin le prix de revient des pièces fabriquées est compatible avec les exigences économiques actuelles. Chimiquement se sont essentiellement des alliages à base de cobalt soit ternaires chrome-cobalt » molybdène alliages classiques, soit quaternaires chrome-cobalt-nickel » molybdène alliages récents auxquels sont ajoutés, en faible quantité, différents éléments afin d’en modifier les propriétés. Après cristallisation du revêtement et retrait du cylindre, celui-ci est placé dans un four, le cone de coulée dirige vers le bas. Un pré-réchauffage permet I’élimination de la maquette et des tiges de coulée. La température s’élève progressivement jusqu’a 600° et elle est maintenue constante pendant une heure environ. Dans le cas de maquette très importante, le temps à 600° est augmenté jusqu’à une heure et demie. La température est ensuite passée à 1200 pendant une heure. La coulée du métal peut s’effectuer soit avec un systeme de fusion à induction, soit avec un chalumeau oxyacétylénique. Dans le cas de chauffage électrique par induction, les lingots de métal sont placés dans un creuset spécifique de la fronde utilisée. L’inducteur est placé en position haute Fig. 911 ; il entoure à ce moment le creuset. Le métal rougit et dès qu’apparaissent en surface quelques points noirs, le cylindre est rapidement mis en place dans la fronde, sur un berceau autocentreur. Le démarrage du bras rotatif de coulée du métal s’effectue automatiquement, dès que l’on abaisse l’inducteur de chauffage. Dans le cas d’utilisation d’un chalumeau oxyacétylénique, il convient de fondre le métal en 30 ou 40 secondes sans jamais chercher à détruire la couche protectrice du métal en fusion. Les cylindres sont laissés à l’air libre, jusqu’à refroidissement complet. Le revêtement est éliminé. 5-8-Finition du châssis métallique La pièce est sablée, de préférence avec un procédé utilisant des abrasifs en so1ution chimique aqueuse du type Vapor blast ». Deux postes sont nécessaires -dans le premier un mélange de sable et d’eau élimine la totalité du revêtement. -dans le deuxième poste, un mélange d’eau et de microbilles ou bright shot» complète le nettoyage du métal et la renforce. Les billes projetées agissent à la façon de minuscules marteaux arrondis sur les cristaux superficiels du métal. L’étanchéité et l’absence de poussière constituent des avantages inappréciables, d’une technique de sablage déjà répandue dans l’industrie aéronautique. Les surfaces ainsi traitées sont caractérisées par un aspect satiné. Les tiges de coulée sont alors supprimées. La surface externe de la pièce métallique est dégrossie et ébarbée avec des meulettes et pointes montées, blanches puis rouges, judicieusement choisies. Les meulettes et pointes en caoutchouc complètent le travail Fig. 917. Le polissage électrolytique ne doit pas être sous-estimé. 1l sera utilisé systématiquement, en prenant soin cependant, de combler toutes les porosités éventuelles avant immersion de la pièce. La pièce coulée est suspendue au niveau de l’anode. L’intensité du courant nécessaire pour une plaque est de deux ampères pendant 5 mn. La pièce est soigneusement rincée, puis remise pendant 5 mn dans le bain de polissage électrolytique. La température de l’électrolyte doit être comprise entre 18 et 20 degrés. Apres rinçage à l’eau, le polissage final peut intervenir, jusqu’a obtention d’une surface généralement brillante autant de l’extrados que de l’intrados du châssis métallique de la future prothèse. Le modèle en plâtre est ébouillanté afin d’éliminer toutes les cires ayant servi à la préparation de la plaque. Celle-ci doit alors s’insérer parfaitement SANS RETOUCHES sur le modèle. Tel est l’aboutissement de toutes les étapes de la construction du châssis métallique, si toutes ces phases ont été conduites avec une parfaite rigueur. Les défauts des coulées prothétiques sont de trois ordres -défauts de structure, -défauts micro-géometriques rugosités, -défauts macro-géometriques porosités, coulée insuffisante, ébarbures. Défauts de structure Ces défauts sont consécutifs à un manque de rigueur, voire à des erreurs lors de la préparation du modèle de la mise en revêtement, de la chauffe du cylindre, de la coulée et en fin du démoulage. Ils sont souvent dus à une méconnaissance du matériau et au refus de respecter les indications du fabricant. Les défauts micro-géométriques la rugosité La rugosité est l’ensemble des micro-irregularités de la surface métallique. La plaque prothétique ne doit jamais être rugueuse, ses déplacements aussi minimes soient-ils créent un effet de râpe » sur les muqueuses accentuant le déficit tissulaire. Les bavures ou les rugosités sont dues aux malfaçons suivantes -modelage trop épais, malpropre ou mal fini, -préparation exécutée sur un modèle en revêtement à granulosité importante. Cette erreur se traduit par des pièces rugueuses si l’on ne prend pas la précaution d’enduire ce modèle d’un revêtement spécial réfractaire d’une grande finesse. Le modèle de revêtement ainsi enrobé est ensuite mis en cylindre. Celui-ci doit être d’excellente qualité, sans fêlures. La mise en revêtement dans le cylindre doit être faite selon les données du fabriquant, les contacts accidentels entre le plâtre et le revêtement seront toujours évités, Imperfections de la coulée si la température du four est trop élevée il se produit des fissures dans le revêtement. Ces fissures seront comblées par du métal lors de la coulée. Enfin la vitesse de rotation excessive de la fronde aboutit à des modifications irrégulières de la surface des pièces coulées. 6-Conclusion La restauration prothétique amovible d’une édentation partielle a longtemps été sous-estimée. Elle a plus souvent été comprise par le patient et conçue par son praticien comme une prothèse transitoire, destinée à assurer l’acheminement inéluctable vers l’édentation totale. En réalité, elle constitue le traitement prothétique le plus complexe, le plus difficile,mais le plus fiable. Elle nécessite une connaissance parfaite de l’anatomie, de la physiologie, de l’histologie, et de toutes les notions fondamentales de la prothèse amovible.
Synthèse Prothèse amovible défintive complète POSE D’UNE PROTHESE AMOVIBLE DEFINITIVE COMPLETE Classement CCAM Codes HBLD031 – HBLD035 – HBLD047 – HBLD046 – HBLD048 AVRIL 2006 Service évaluation des actes professionnels 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX – Tél. 01 55 93 70 00 – Fax 01 55 93 74 00 – N° SIRET 180 092 041 00011 – Code APE 751 C Pose d’une prothèse amovible définitive complète Ce dossier est téléchargeable sur Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France – F 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX Tél. +33 01 55 93 70 00 – Fax +33 01 55 93 74 00 Ce document a été validé par le Collège de la Haute Autorité de santé en avril 2006. HAS Haute Autorité de santé Service communication 2 avenue du Stade de France – 93218 Saint-Denis La Plaine CEDEX Tél. 01 55 93 70 00 – Fax 01 55 93 74 00 Haute Autorité de santé - 2006 Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 -2- Pose d’une prothèse amovible définitive complète L’EQUIPE Ce dossier a été réalisé par le Dr. Françoise SAINT-PIERRE Chef de projet au Service évaluation des actes professionnels. La recherche documentaire a été effectuée par Mme Gaëlle FANELLI, Documentaliste, avec l'aide de Mmes Julie MOKHBI et Valérie SERRIERE-LANNEAU, sous la direction du Dr Frédérique PAGES, docteur ès sciences. L’organisation de la réunion et le secrétariat ont été réalisés par Félix MULLER. - Pour tout contact au sujet de ce dossier Tél. 01 55 93 71 12 Fax 01 55 93 74 35 E-mail [email protected] Service évaluation des actes professionnels Chef de service, Dr Sun Hae Lee-Robin Adjoint au chef de service, Dr Denis Jean David, docteur ès sciences Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 -3- Pose d’une prothèse amovible définitive complète SYNTHESE INTRODUCTION Les libellés suivants Pose d’une prothèse amovible définitive complète unimaxillaire à plaque base résine » ; Pose d’une prothèse amovible définitive complète bimaxillaire à plaque base résine » ; Pose d’une prothèse amovible définitive complète unimaxillaire à châssis métallique » ; Pose d’une prothèse amovible définitive complète bimaxillaire à châssis métallique » ; Pose d’une prothèse amovible définitive complète unimaxillaire à plaque base résine, et pose d’une prothèse amovible définitive complète unimaxillaire à châssis métallique » ont été transmis pour évaluation par la Cnamts, en vue de leur inscription à la liste d’actes remboursés ou pris en charge par l’Assurance maladie. Indications 1 - traitement de l’édentement total au maxillaire ; 2 - traitement de l’édentement total à la mandibule quand les solutions prothétiques implanto-portées ne peuvent pas être envisagées pour des raisons médicales, biologiques, topographiques ou économiques. La réalisation d’une prothèse à châssis métallique sera indiquée dans les situations où existent des risques de fracture, et chez les patients xérostomiques. Pathologie et population concernée - données épidémiologiques la perte des dents augmente avec l’âge. La proportion d’édentés en France population 65-74 ans en 1995 s’élevait à 16,3 % OMS. Une enquête de la CNAM en 2004 a montré que les besoins en soins prothétiques des personnes âgées dépendantes n’étaient pas pris en compte le nombre d’édentés reste important 23,8 %, et plus d’un tiers ne sont pas appareillés 37,3 % ; - gravité la perte des dents entraîne une réduction de l’efficacité masticatoire et un changement des habitudes alimentaires. La malnutrition peut affecter 5 à 10 % des personnes âgées maintenues à domicile, et 30 à 60 % de la population institutionnalisée. Plusieurs rapports soulignent l’altération de la qualité de vie chez les édentés, avec des troubles fonctionnels capacité masticatoire et élocution, ainsi que des conséquences psychosociales ; - des facteurs socio-économiques et géographiques ont une influence sur l’édentement des populations OMS. En France, des travaux du CREDES en 2002 ont souligné que l’accès aux soins dentaires était insuffisant chez les personnes précaires les 45-54 ans en situation de précarité déclaraient en moyenne 7 dents non remplacées de plus que la population générale, et la proportion de personnes déclarant ne pas avoir de prothèses était 4 fois supérieure à la population générale. Prise en charge de l’acte en France l’acte équivalent pose d’une prothèse adjointe avec plaque base en matière plastique d’un édentement de 14 dents ; supplément pour plaque base métallique » est inscrit à la NGAP. Nomenclatures étrangères l’acte est inscrit aux nomenclatures australiennes, belges et américaines. MÉTHODE La méthode proposée par la HAS pour évaluer le Service attendu des actes professionnels est fondée sur les données scientifiques identifiées et l’avis de professionnels réunis dans un groupe de travail. Une recherche documentaire sur la période sans limite de temps/août 2005 a Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 -4- Pose d’une prothèse amovible définitive complète été effectuée par interrogation des principales bases de données bibliographiques médicales Medline, The Cochrane Library, National Guideline Clearinghouse et HTA Database. Quarante-deux documents ont été retenus, dont 17 ont été analysés. RÉSULTATS Littérature analysée Efficacité La littérature identifiée ne permet pas de distinguer l’efficacité de l’acte selon le type d’édentement uni ou bimaxillaire décrits dans les 5 libellés distincts. Stabilité dimensionnelle et rétention 1 étude rétrospective n = 17 a montré des modifications dimensionnelles significatives pour les prothèses en résine, et soulignent la nécessité d’améliorer l’adaptation avant l’insertion en bouche. Le poids de la prothèse n’affecte pas la rétention 1 ECNR. Satisfaction des patients n’est pas influencée par le schéma occlusal revue systématique. La satisfaction concernant l’adaptation des appareils ne diffère pas entre les appareils en titane et en résine excepté pour les patients xérostomiques, dont les scores de satisfaction sont supérieurs avec le titane 1ECNR et 1 ECR. Elocution intelligibilité supérieure avec appareils métalliques 1 ECNR. Efficacité masticatoire pas d’étude distinguant les appareils métalliques ou en résine. L’auto-évaluation est surestimée par rapport aux tests fonctionnels, et influencée par facteurs d’adaptation et psychologiques 8 % de patients estiment leur capacité faible 1 étude de cohorte. Efficacité masticatoire et nutrition Le port de prothèse par rapport au non-remplacement de dents absentes améliore en partie l’appréciation du goût, la consistance des aliments, la facilité de mastication et la nutrition ; les scores et les nutriments absorbés sont toutefois plus bas pour les prothèses complètes que les prothèses adjointes partielles ou denture intacte 2 études de cohorte. Sécurité Deux revues descriptives avis d’experts, non chiffrées décrivent les potentielles séquelles liées au port de prothèses complètes résorptions des crêtes édentées résiduelles, altération du goût et réflexes nauséeux, altération de la fonction masticatoire pouvant générer des risques d’atrophie pour les muscles masticateurs, des désordres temporo-mandibulaires. 3 séries de cas n = 55 décrivant des réactions de la muqueuse sous-prothétique, stomatite ou sensibilisation sous-prothétique avec des appareils résine, ont été rapportés dans la littérature. Toutefois, la plupart des réactions des muqueuses corrélées avec la présence de plaque sont réduites par une bonne adaptation et une bonne hygiène des appareils. Place dans la stratégie thérapeutique - traitement de première intention au maxillaire ; - alternative à la mandibule quand les solutions prothétiques implanto-portées ne peuvent être envisagées pour des raisons médicales, biologiques, topographiques ou économiques défini par consensus d’experts. Impact sur la santé de la population, impact sur le système de soins, et sur les programmes de santé publique Aucune donnée sur l’impact du port de prothèses complètes sur la population n’a été identifiée. Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 -5- Pose d’une prothèse amovible définitive complète Avis du groupe de travail Indications la prothèse complète en résine demeure le traitement de référence ; en seconde intention, on envisage la prothèse complète à châssis métallique. La plaque métallique peut être envisagée dans certaines situations exceptionnelles patient xérostomique ou quand il existe des risques de fracture par exemple au maxillaire face à une arcade dentée mandibulaire. La prothèse en résine peut être aussi renforcée par des grilles métalliques ; ou encore par des fibres ou biomatériaux. Efficacité les impératifs requis pour la prothèse sont résumés en termes de stabilité, sustentation et rétention. Sécurité les experts indiquent qu’avec les résines actuelles, on ne rencontre que très rarement des problèmes allergiques qui existaient lorsque les taux de monomère résiduel, agent sensibilisant et irritant étaient élevés. Place dans la stratégie thérapeutique ou diagnostique le groupe de travail propose donc l’appareil à plaque base résine comme appareil de référence. Il demeure le traitement de première intention au maxillaire ; par contre à la mandibule, la prothèse implanto-portée est désormais le traitement de première intention. Conclusions du GT le groupe de travail est favorable à l’inscription des libellés à la CCAM, avec demande de modification des libellés. Le groupe de travail souhaite introduire une modification des libellés en supprimant le terme définitif », et en remplaçant les termes châssis par plaque métallique ; unimaxillaire par maxillaire ou mandibulaire et bimaxillaire par maxillomandibulaire terminologie usuelle. CONCLUSION La pose d’une prothèse amovible complète présente un intérêt thérapeutique en améliorant l’efficacité masticatoire, la satisfaction et l’amélioration de la nutrition des patients édentés. Eu égard à la gravité de la pathologie et à ses conséquences sur la santé et la qualité de vie, à la prévalence de l’édentement total plus particulièrement marqué dans certaines populations âgées et défavorisées, et sachant qu’il existe des conditions biologiques, topographiques, médicales et financières qui sont parfois défavorables à la réalisation de prothèses implantoportées, le Service attendu peut être considéré comme suffisant. Haute Autorité de santé/Service évaluation des actes professionnels/Avril 2006 -6-
Comment bien nettoyer sa prothèse dentaire ? Bon nombre de gens pensent qu’il n’est pas nécessaire de prendre soin de leur prothèse dentaire vu que ce ne sont pas des dents naturelles. Ces personnes ont tort dans la mesure où ces prothèses accumulent aussi du tartre. Il en va de même pour les autres saletés. De telles situations ne sont pas du tout bénéfiques pour notre santé. Il est donc impératif de prendre soin de ces objets, et ce pour le bien de notre bouche. Comment faire pour prendre soin d’une prothèse dentaire fixe ? De nos jours, de plus en plus de personnes choisissent une prothèse dentaire fixe. Sachez que cette dernière se décline en couronne ou en bridge. La particularité de ce type de prothèse est qu’elle est bien fixée à votre mâchoire. Vu qu’elle ne peut pas être retirée, vous devez opter pour des techniques particulières pour les nettoyer. La première chose à faire est de ne pas oublier de vous brosser les dents au moins deux fois par jour. Mais, cela peut ne pas suffire. En effet, vous devez aussi effectuer une visite régulière chez votre dentiste. Le fait de changer sa brosse à dents après 3 à 6 mois d’utilisation est aussi une très bonne méthode pour prendre soin de sa prothèse dentaire fixe. Dans certaines situations, il est indispensable aussi de recourir à du fil dentaire. Quelles sont les techniques permettant de prendre soin de sa prothèse dentaire amovible ? En général, une prothèse dentaire est souvent amovible. Il faut noter également qu’elle dispose dans la plupart des cas une face assez rugueuse, et ce même si elle a été faite avec de la céramique. Cette particularité de la prothèse fait qu’elle peut accumuler facilement de la saleté. Vous avez compris. Les prothèses dentaires amovibles nécessitent des soins importants après un repas. Quoi qu’il en soit, le mieux est de vous brosser les dents le soir. Évitez de vous mettre au lit sans que vous ayez nettoyé vos prothèses dentaires. Pour cela, usez d’une brosse à dents de bonne qualité. Avec cet outil, frottez votre prothèse. Là, faites en sorte que les deux faces soient bien nettoyées. Si vous avez besoin d’aide, rendez-vous dans un centre dentaire colombes. De tels endroits peuvent vous prodiguer de précieux conseils indispensables pour prendre soin de nos prothèses dentaires. Quels sont les gestes à adopter si nous souhaitons prendre soin de votre prothèse dentaire ? Des fois, le brossage des dents ne suffit pas pour prendre soin de nos prothèses dentaires. Effectivement, ces appareils n’ont pas uniquement besoin de nettoyage. Leur longévité ainsi que leur bonne santé dépendent aussi de notre alimentation. Sachez que les fumées des cigarettes sont néfastes pour les prothèses dentaires. D’ailleurs, un dentiste colombes pourra vous expliquer en détail les effets de la fumée des cigarettes sur vos prothèses dentaires. Évitez également de traîner votre prothèse dentaire partout. Certaines personnes ne sont pas à l’aise en dormant avec une prothèse dentaire. En effet, vous pourrez l’enlever la nuit. Cependant, prenez la peine de la mettre dans un endroit sûr. Le mieux est de recourir à une petite boite que vous n’utiliserez que pour vos prothèses dentaires. Sachez que les prothèses dentaires ne doivent pas être lavées avec de l’eau bouillante. En effet, cette dernière peut être la principale cause de la dilatation de la résine contenue dans l’appareil. Ce dernier risquera de se déformer. Enfin, effectuez des visites régulières chez votre dentiste même si vous n’avez pas mal aux dents. La prothèse dentaire est la partie de la dentisterie qui s’occupe essentiellement de remplacer les dents absentes. La première prothèse dentaire connue date de 2 600 ans ; c’est une invention étrusque. Elle remplaçait trois incisives supérieures par une dent de vache retaillée et marquée de trait verticaux pour simuler les dents naturelles, fixée aux dents avoisinantes incisive restante, et canines et prémolaires par un fil d’or. L’acte prothétique permettra de reconstituer les dents trop délabrées à la suite d’une carie ou d’une fracture grâce à des couronnes, en métal ou en céramique. Il permet également de remplacer des dents manquantes, soit par un moyen fixe bridge, soit par des appareils amovibles dits châssis métalliques ou stellites. Le dentiste travaille en association avec un prothésiste dentaire. Ce dernier travaille dans un laboratoire, avec un matériel très spécifique. Une prothèse ne dispense en aucune manière d’une hygiène bucco-dentaire rigoureuse. Les dents, même artificiellement couronnées, peuvent se carier à la jonction entre la prothèse et la dent naturelle. Et les dents porteuses de crochets pour la prothèse amovible sont également fragilisées caries par le manque d’hygiène dentaire quotidien. Prothèse fixe Une fois que le dentiste a fait les empreintes du patient, le prothèsiste les utilisent et fait des moules. Pour effectuer ce travail, il utilise de nombreuses machines, comme le four à ceramique qui sert à cuire les dents en céramique. Il existe deux types de prothèses fixées Les couronnes Une couronne reconstitue artificiellement la couronne de la dent délabrée. Elle peut être simple, ou associée à un inlay-core faux-moignon ancré dans la racine de la dent par un tenon, qui va servir d’ancrage à la couronne. Les bridges Un bridge pont au Québec permet de remplacer une dent absente, voire deux, en s’appuyant sur les dents adjacentes une de chaque côté ; au-delà le risque de fracture est trop élevé. Mais on peut également réaliser un bridge de plus grande portée, en prenant appui sur plusieurs dents piliers. Le principe est le même que pour la couronne. Avantages à très long terme 30 ans et plus, cela permet d’éviter les migrations dentaires dans l’os récidives orthodontiques ; traitement des parodontolyses et des malocclusions ou de remplacer une dent manquante, en utilisant un système fixe s’appuyant sur les dents voisines qu’on ne doit pas enlever chaque jour pour le nettoyage. Inconvénients mutilation des dents piliers saines la carie mutile aussi les dents, prix. Une prothèse fixe reconstitue la dent au plus proche de l’état naturel. La prothèse totale inférieure en résine Pour assurer une mastication correcte donc une tenue de prothèse satisfaisante on met en place deux implants à 1,5 cm de part et d’autre de la ligne médiane. La prothèse est reliée à ces implants par des attachements, boutons-pression le système préconisé par la plupart des marques d’implants est le système Locator marque déposée. Les aimants sont abandonnés. Les barres de fixation ont peu d’intérêt dans cette indication. La prothèse totale supérieure en résine Un système de fixation pour les prothèses totales du haut est beaucoup moins demandé par les patients qui sont en général satisfaits de leur prothèse totale conventionnelle. Un tel système nécessite la mise en place de quatre implants l’os est spongieux donc moins résistant » et la réalisation d’une barre transvisée en titane sur laquelle on retrouve les mêmes systèmes de contention Locator. Ce type de fixation est indiqué si le scanner pré opératoire montre une quantité très faible d’os. La prothèse réalisée est très mince et n’a pas de faux palais ce qui permet à cette patiente victime d’un réflexe nauséeux intense avec une prothèse conventionnelle total maxillaire de supporter cette prothèse. La prothèse amovible partielle stabilisée par des implants Les implants peuvent aussi permettre de stabiliser une prothèse amovible partielle soit pour améliorer l’esthétique en permettant de se passer de crochet trop antérieur , soit pour empêcher l’enfoncement de la prothèse dans le cas d’édentement postérieur. Le prothésiste dentaire Lors de l’élaboration d’une prothèse, le dentiste travaille en étroite collaboration avec le prothésiste. Le dentiste prend des empreintes des mâchoires supérieure et inférieure, qui vont ensuite chez le prothésiste ; celui-ci accomplit le travail demandé à partir des empreintes et des préparations effectuées en bouche du patient par le praticien taille de vestige de la dent à couronner le travail repart enfin chez le dentiste pour l’essayage en bouche et le scellement. Il faut souvent plusieurs étapes, en fonction du travail à réaliser. Pour les prothèses en Chrome-Cobalt, l’une des difficultés tient au polissage; il est fait traditionnellement de manière manuelle, ce qui est assez coûteux et délicat; de plus en plus fréquemment, ce lissage-polissage est effectué en machine de type centrifugeuse satellitaire en utilisant plusieurs abrasifs; le processus dure entre et 3 heures pour une vingtaine de châssis, mais il s’agit de temps masqué durant lequel le technicien peut se concentrer sur d’autres tâches. La pose d’une prothèse dentaire fixe couronne ou pont est une pratique très courante en dentisterie. Il s’agit tout simplement de prothèses esthétiques réalisées en céramique ou céramo-métal de qualité et approchant de la couleur de vos dents. Le résultat final est parfait et il est impossible de distinguer une vraie dent d’une couronne fixée. Cette solution est durable sur une longue période, rapide et efficace. Le Centre Dentaire Colombes – Gare maîtrise parfaitement tout le processus technique depuis la préparation dentaire, en passant par la prise d’empreinte jusqu’à la restauration complète de la dent. Nos professionnels vous prodigueront des conseils précieux et vous montreront les gestes à adopter et ceux que vous devrez éviter afin que l’intervention se passe avec un minimum d’effets secondaires. Favoriser le succès du traitement Afin de favoriser le succès du traitement, nous vous demandons de respecter les consignes listées ci-dessous. Veuillez prendre note qu’il est parfaitement normal de ressentir un certain inconfort après l’installation d’une couronne ou d’un bridge. Au Centre Dentaire Colombes – Gare, la pose d’une couronne ou d’un bridge se fait habituellement en deux rendez-vous. Dans le cas d’une couronne, lors de la première visite, votre dentiste préparera la dent ou les dents à restaurer. Des empreintes de votre dentition seront ensuite prises. Puis, nous installerons une couronne ou un bridge provisoire afin de protéger vos dents jusqu’à votre prochain rendez-vous. La restauration finale, pour une couronne ou un bridge, sera fabriquée sur mesure par un laboratoire dentaire certifié dans un délai d’une semaine. Après le 1er rendez-vous pour ces interventions Il est possible que vous ressentiez un peu de douleur au chaud, au froid, au sucré ou lors de la mastication. Au besoin, utilisez un médicament analgésique comme du Paracétamol. Éviter de consommer… Éviter les boissons chaudes lorsque vous êtes encore sous anesthésie. Éviter les aliments collants ou durs, tels que la gomme à mâcher ou les bonbons. Le conseil du dentiste Essayez de mastiquer du côté opposé à l’intervention. Faites attention à ne pas vous mordre la langue, les lèvres ou les joues. L’anesthésie disparaitra en 2 à 4 heures. En attendant l’installation de la couronne ou du bridge définitif Brossez vos dents normalement, mais faites attention avec le fil dentaire à ne pas déloger la couronne temporaire ou le pont temporaire. Si une couronne temporaire ou un pont temporaire vient à se décoller, il est impératif de revenir au Centre Dentaire Colombes – Gare afin que nous rescellions la prothèse temporaire de nouveau. Cette prothèse temporaire vise à freiner la mobilité des autres dents et à faciliter l’installation de la nouvelle dent. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions relatives à votre rétablissement. Au Centre Dentaire Colombes – Gare, le bien-être de notre patientèle et la qualité de nos traitements sont au cœur de notre pratique. Tous les soins dentaires impliquent une discipline post-opératoire, nous vous prions donc de consulter l’article qui concerne votre cas Après la pose d’une couronne ou d’un pont Après une reconstruction cosmétique Après une extraction dentaire Après une chirurgie buccale mineure En dentisterie, la couronne sert à recouvrir et à protéger une dent partiellement abîmée ou fracturée. La couronne dentaire est généralement en céramique ou céramo-métallique et sa couleur s’harmonise avec la teinte de votre dentition. Elle ressemble ainsi à une vraie dent tant par sa forme que par sa teinte. Une couronne est une restauration qui est solide et qui dure longtemps. Une couronne est cimentée au-dessus d’une dent endommagée afin de la recouvrir, la renforcer et la protéger en reconstituant sa forme. Outre son aspect pratique – en effet, elle permet de mastiquer les aliments – la couronne améliore l’esthétique du sourire. La couronne relève d’une technique très courante pratiquée par des professionnels d’expérience au Centre Dentaire Colombes Gare Dans quels cas une couronne est-elle nécessaire ? Une couronne dentaire répond à la fois à des besoins pratiques et esthétiques. Contrairement à la facette dentaire qui recouvre seulement la partie frontale de la dent, la couronne englobe toute la dent. Placer une couronne est la solution idéale pour protéger une dent complètement fracturée ou très usée, pour soutenir une dent qui a un gros plombage à la suite d’une carie extensive, pour cacher une malformation ou une dent très décolorée, pour protéger une dent très restaurée qui a reçu un traitement de canal, dans certains cas, pour renforcer une dent dévitalisée. Les étapes techniques de la pose d’une couronne 1er rendez-vous Taille de la dent Le dentiste taille la dent défectueuse afin de retirer toute la partie de la dent qui est cariée et il prépare le support la dent et la gencive qui va recevoir la couronne. Prise de l’empreinte Le praticien prend alors des empreintes de la dentition. Les empreintes sont ensuite envoyées au laboratoire dentaire où un technicien dentaire prothésiste réalise une couronne sur mesure qui s’adaptera parfaitement à votre bouche. Couronne temporaire Une couronne temporaire est placée sur la dent par le dentiste en attendant qu’elle reçoive couronne permanente finale. Attention, car cette couronne provisoire a une durée de vie de quelques semaines seulement et elle peut se briser facilement. 2e rendez-vous Le dentiste s’assure de la mise en place de la couronne et il la scelle à l’aide d’un ciment de scellement biocompatible. Le praticien s’assure aussi que la dent ne gêne pas lors de la mastication et qu’elle est bien adaptée à la bouche du patient. Si une couronne est délogée de sa dent sans qu’elle ne se brise, elle peut tout simplement être remise à sa place avec un ciment, à condition que la dent ne soit pas cariée. Si une couronne a subi une fracture majeure, elle devra être refaite. Une fracture mineure peut parfois être réparée par le dentiste. Nous vous conseillons de lire l’article après l’installation d’une couronne Les différents types de couronnes La couronne se décline en différents matériaux selon l’indication en céramique céramo-métallique en métal Les couronnes tout-céramique » sont le choix le plus fréquent pour les dents antérieure dents du sourire, car ce matériau optimise l’esthétique. Les couronnes céramo-métalliques sont le choix le plus fréquent pour les dents postérieures car l’association de ces matériaux favorise esthétique et confort de mastication. Différences entre couronne, pont et implant Un pont fixe ou un implant dentaire est utilisé lorsqu’une dent est manquante. Le pont fixe ou bridge se pose entre deux dents appelées dents piliers » et l’implant est inséré dans l’os au moyen d’une vis en titane surmontée d’une couronne. L’implant est une bonne solution, car une telle restauration est durable longtemps. Il faut toutefois que l’os alvéolaire soit assez stable et en bonne santé pour qu’il puisse supporter une implantation. Un diagnostic complet et minutieux est effectué par le chirurgien-dentiste afin de qu’il puisse choisir la meilleure solution adaptée au patient. Comment prendre soin de sa couronne dentaire Le facteur le plus important pour assurer la préservation d’une couronne est l’hygiène bucco-dentaire adoptée par le patient. Si le brossage des dents est correctement effectué, la couronne peut durer plusieurs années. Certains autres facteurs peuvent intervenir, tels que le matériau utilisé, l’état initial de la dent et celui de la racine. Les aliments ou habitudes à éviter les aliments collants tels que le caramel ou la gomme à mâcher, car ils peuvent décoller la couronne de la dent les aliments durs, car ils pourraient fracturer la couronne essayer de ne pas mastiquer du côté de la bouche où la couronne temporaire se trouve si la couronne tombe ou se fracture, ne pas paniquer, mais appeler son dentiste afin de prendre un rendez-vous d’urgence. Durée de vie d’une couronne Une couronne peut durer entre 5 et 20 ans, en fonction surtout de l’hygiène buccale et du matériau dont elle est faite. Grincer des dents bruxisme, mastiquer de la glace ou ronger ses ongles sont des pratiques qui peuvent faire tomber ou même fracturer une couronne. Prothèse sur implants Un implant est une vis qu’on va fixer dans l’os selon des modalités opératoires bien précises afin de remplacer le support naturel de la dent qui a disparu la racine dentaire. Du respect de ces modalités opératoires dépendra le résultat final. Le métal utilisé est du titane très pur, la pureté du métal se traduit par le prix des implants mais aussi par leur longévité. Les implants en zircone, très à la mode il y a une vingtaine d’années sont aujourd’hui en retrait, les implants disques sont utilisés de façon très variable selon les pays. Le titane est bio compatible c’est-à-dire qu’il n’est pas corrodé par l’os vivant à son contact. Une fois mis en place l’os se régénère même autour des spires pour entrer en contact intime avec le métal ce qui soude littéralement l’implant et le rend indémontable. C’est ce processus tout à fait particulier qui explique leur longévité, supérieure à 40 ans pour certains. Les implants récents ont un état de surface rendu micro poreux par un traitement spécial pour une meilleure accroche » et une phase de cicatrisation plus courte. De nouvelles techniques permettent aujourd’hui de connecter des pièces en zircone teinte de la dent sur les implants titanes en métal gris pour un meilleur rendu esthétique sans augmentation notable du prix des prothèses. Les techniques implantaires permettent de remplacer la ou les dents manquantes de manière très esthétique, autant sur le plan esthétique que fonctionnel. L’ancien dogme une dent remplacée = un implant est dépassé. Pour des raisons de coûts mais aussi à la suite de progrès techniques métallurgie, radiographie, techniques de fabrication en laboratoires de prothèses, techniques opératoires, il est possible de réaliser par exemple une prothèse fixe de douze dents sur six implants. Prothèses fixes sur implants Il en existe de nombreux types adaptés à chaque cas particulier couronnes unitaires scellées ou vissées, bridges scellés ou vissés, prothèses totales résines ou céramiques vissées, bridge complet étendu à la totalité de l’arcade dentaire . La dent unitaire Il faut adapter la forme, la couleur/teinte aux dents voisines et régler parfaitement l’occlusion. En effet l’implant est totalement fixe soudé donc sans aucun degré de liberté, alors que la dent est légèrement mobile grâce au desmodonte. La dent sur implant doit donc être en très légère sous-occlusion légèrement moins haute que les dents voisines, pour éviter le phénomène de friction lorsqu’on serre fort les dents. L’implant est la racine » artificielle de la dent manquante. Le bridge ou pont dentaire Le bridge ou pont dentaire au Québec répond aux mêmes critères esthétiques et d’occlusion. La prudence est de mettre en place autant d’implants que de dents à remplacer. C’est moins vrai à la mandibule faite d’un os plus compact qu’au maxillaire supérieur fait d’un os spongieux. Une fois que le dentiste a fait les empreintes du patient, le prothèsiste les utilisent et fait des moules. Pour effectuer ce travail, il utilise de nombreuses machines, comme le four à ceramique qui sert à cuire les dents en céramique. Il existe deux types de prothèses fixées Les couronnes Une couronne reconstitue artificiellement la couronne de la dent délabrée. Elle peut être simple, ou associée à un inlay-core faux-moignon ancré dans la racine de la dent par un tenon, qui va servir d’ancrage à la couronne. Avantages protège la dent ; ne se remarque pas. Inconvénients oblige à tailler la dent. Les bridges Un bridge pont au Québec permet de remplacer une dent absente, voire deux, en s’appuyant sur les dents adjacentes une de chaque côté ; au-delà le risque de fracture est trop élevé. Mais on peut également réaliser un bridge de plus grande portée, en prenant appui sur plusieurs dents piliers. Le principe est le même que pour la couronne. Avantages à très long terme 30 ans et plus, cela permet d’éviter les migrations dentaires dans l’os récidives orthodontiques ; traitement des parodontolyses et des malocclusions ou de remplacer une dent manquante, en utilisant un système fixe s’appuyant sur les dents voisines qu’on ne doit pas enlever chaque jour pour le nettoyage. Inconvénients mutilation des dents piliers saines la carie mutile aussi les dents, prix. Une prothèse fixe reconstitue la dent au plus proche de l’état naturel. Matériaux Les prothèses fixes peuvent être métalliques, céramo-métalliques, ou tout céramique. Le métal est généralement utilisé pour les dents postérieures. C’est souvent du Nickel-Chrome, du Chrome-Cobalt, parfois de l’or ou du titane. Avantage prix Inconvénients inesthétique à éviter sur les dents antérieures. Allergies possibles mais rares. La céramique est de plus en plus utilisée. Les propriétés mécaniques continuent de s’améliorer. Les couronnes prothétique fait du céramiques feldspathique sur les dents antérieures Avantages esthétique, bonne biocompatibilité. Inconvénient prix plus élevé que les couronnes métal. La céramique peut être utilisée seule couronnes céramo-céramiques, ou associée à du métal couronne céramo-métallique CCM pour des bridges de longue étendue 8 à 14 dents garantis à très long terme 30 ans et plus, si l’hygiène dentaire quotidienne est suffisante. La couronne céramo-céramique a des meilleures qualités esthétiques, et ses qualités mécaniques sont aujourd’hui suffisantes pour permettre leur utilisation sans risque sur quelques dents. Les céramiques utilisées en dentisterie céramique feldspathique plus esthétique mais plus fragile, céramique au disilicate de lithium, alliant solidité et esthétique, céramique alumineuse plus résistante mais plus opaque ; tenons à base de zircone oxyde de zirconium, ModèleChim. La résine est elle surtout utilisée pour la restauration provisoire, dans l’attente d’une restauration définitive citées ci-dessus. Il existe aussi des résines chargées en céramique à but de restauration définitive qui appartiennent a la famille des composite . Une prothèse amovible, communément appelée dentier », est une prothèse qui peut s’enlever. Elle remplace généralement plusieurs dents. Elle s’appuie en partie sur les dents restantes, en partie sur la gencive et l’os sous-jacent. Une prothèse amovible demande généralement quelques jours d’adaptation. Bien étudiée, elle doit être bien supportée. Châssis métallique C’est une prothèse à base métallique généralement en chrome cobalt molybdène rigide, qui s’appuie à la fois sur les dents restantes et sur les muqueuses. La base métal sert de support pour soutenir des dents résines à l’emplacement des édentations. Avantages légèreté, encombrement réduit, stable, en général bien supportée, pas de perte de sensations chaud/froid. Inconvénients entraîne une charge importante sur les dents restantes. Aliments qui se coincent dans les espace libres ex sous la barre lingual pour un appareil mandibulaire, dans l’intrado. Prothèse partielle en résine C’est une prothèse composée principalement de résine, avec des crochets en métal souple. Pour la renforcer elle peut contenir de la fibre de verre ou des éléments métalliques. Elle est plutôt réservée à un usage temporaire, voir appareil de transition ex appareils provisoire suite a des extractions récente dans l’attente d’un travail implantaire. Prothèse complète Lorsqu’il ne reste plus du tout de dents, on les remplace par une prothèse en résine, qui doit s’appuyer le plus largement possible sur les muqueuses. Le problème de ces prothèses totales est leur adhérence en bouche, car elles n’adhèrent à la muqueuse buccale que par une phénomène physique dit de succion » qui se réalise si les deux surfaces ont un relief identique, d’où l’importance de l’extrême précision des empreintes effectuées par le chirurgien dentiste, faute de quoi il faudra procéder à un rebasage ou le porteur de la prothèse sera obligé d’utiliser des crèmes fixatives Matériaux Les dents des prothèses amovibles peuvent être en résine ou en céramique en fonction de la morphologie et de l’âge du patient. Les prothèses amovibles nécessitent peu de retouches voire aucune si tous les protocoles de réalisation sont respectés — prise d’empreinte primaire, empreinte secondaire soignée, enregistrement de l’articulation correct. Une fois la prothèse placée, il ne faut plus effectuer de retouches. Si un problème apparaît, il faut reprendre le protocole de l’empreinte secondaire ou procéder à un nouvel enregistrement de l’articulé pour faire les corrections nécessaires. Il n’est pas possible de retoucher pour ajuster à la muqueuse. Le patient doit penser à retourner régulièrement chez son dentiste, tous les six mois environ, dans le cas d’une prothèse complète, pour effectuer un rebasage de celle-ci. Il est aussi possible d’effectuer de la polychromie de la résine pour adapter à la teinte de la gencive de chaque patient. Une prothèse amovible, communément appelée dentier », est une prothèse qui peut s’enlever. Elle remplace généralement plusieurs dents. Elle s’appuie en partie sur les dents restantes, en partie sur la gencive et l’os sous-jacent. Une prothèse amovible demande généralement quelques jours d’adaptation. Bien étudiée, elle doit être bien supportée. Châssis métallique C’est une prothèse à base métallique généralement en chrome cobalt molybdène rigide, qui s’appuie à la fois sur les dents restantes et sur les muqueuses. La base métal sert de support pour soutenir des dents résines à l’emplacement des édentations. Avantages légèreté, encombrement réduit, stable, en général bien supportée, pas de perte de sensations chaud/froid. Inconvénients entraîne une charge importante sur les dents restantes. Aliments qui se coincent dans les espace libres ex sous la barre lingual pour un appareil mandibulaire, dans l’intrado. Prothèse partielle en résine C’est une prothèse composée principalement de résine, avec des crochets en métal souple. Pour la renforcer elle peut contenir de la fibre de verre ou des éléments métalliques. Elle est plutôt réservée à un usage temporaire, voir appareil de transition ex appareils provisoire suite a des extractions récente dans l’attente d’un travail implantaire. Prothèse complète Lorsqu’il ne reste plus du tout de dents, on les remplace par une prothèse en résine, qui doit s’appuyer le plus largement possible sur les muqueuses. Le problème de ces prothèses totales est leur adhérence en bouche, car elles n’adhèrent à la muqueuse buccale que par une phénomène physique dit de succion » qui se réalise si les deux surfaces ont un relief identique, d’où l’importance de l’extrême précision des empreintes effectuées par le chirurgien dentiste, faute de quoi il faudra procéder à un rebasage ou le porteur de la prothèse sera obligé d’utiliser des crèmes fixatives. Matériaux Les dents des prothèses amovibles peuvent être en résine ou en céramique en fonction de la morphologie et de l’âge du patient. Les prothèses amovibles nécessitent peu de retouches voire aucune si tous les protocoles de réalisation sont respectés — prise d’empreinte primaire, empreinte secondaire soignée, enregistrement de l’articulation correct. Une fois la prothèse placée, il ne faut plus effectuer de retouches. Si un problème apparaît, il faut reprendre le protocole de l’empreinte secondaire ou procéder à un nouvel enregistrement de l’articulé pour faire les corrections nécessaires. Il n’est pas possible de retoucher pour ajuster à la muqueuse. Le patient doit penser à retourner régulièrement chez son dentiste, tous les six mois environ, dans le cas d’une prothèse complète, pour effectuer un rebasage de celle-ci. Il est aussi possible d’effectuer de la polychromie de la résine pour adapter à la teinte de la gencive de chaque patient. La dent est un organe dur et fortement minéralisé implanté dans le palais des raies, la gencive des requins ou les os des mâchoires supérieure et inférieure des autres vertébrés, et dont les fonctions principales sont de saisir, retenir, déchirer et broyer les aliments, mais aussi la défense contre les prédateurs ou les rivaux. Les dents sont souvent caractérisées par le régime alimentaire de l’espèce qui conditionne leur forme, leur nombre, leur implantation ou leur pérennité. Par exemple, les félins ont des dents carnassières très développées afin de déchiqueter leur proies, alors que les dents des humains sont adaptées à leur régime omnivore. On trouve des dents chez trois classes de vertébrés poissons, reptiles et mammifères, mais certains groupes de ces classes n’en sont pas pourvues, tandis que d’autres voient leurs dents renouvelées tout au long de leur vie. La dent est un organe minéralisé des vertébrés composé de structures organiques parmi les plus dures connues. Elle est constituée d’une partie implantée dans une structure osseuse, la racine, et d’une partie libre, la couronne. Le tissu constamment présent est la dentine, mais d’autres peuvent également être associés pulpe dentaire, émail dentaire, cément et émailloïde.
définitif prothèse amovible definitive a chassis metallique