dosage de glyphosate pour 10 litres d eau

Dosage: 3-4.5 l/ha pour le renouvellement de prairies sans labour. Contre les adventices vivaces avant une rompue, appliquer 4.5 l/ha de Roundup PowerMax au plus tard 4 jours avant de labourer. Traitement plante par plante contre les vératres et les rumex : 1 % (1 dl dans 10 l d'eau) avec la boille à dos, 7.5 % avec l'appareil Rodoss avant Quellequantité de glyphosate par litre d’eau? Pour les traitements en localisé Il faut multiplier par deux la dose en l/ha et vous obtenez la dose en ml/ litre d’eau pour votre pulvérisateur. Exemple : Round’up 4l/ha donc 4 x 2 = 8 ml/l d’eau (80 ml de Round’ up si votre pulvérisateur fait 10 l). Quel mois pour mettre du désherbant? Au printemps, le sol est bien Utiliser250 ml pour 12 litres d'eau pour traiter environ 300-400 m². DOSES D'HERBICIDE FOIS herbicide glyphosate glyphosate UTILISATION CORRECTE HERBICIDE dosage de l'herbicide . Trouvez 20 questions connexes Combien diluer l'herbicide? Si la notice dit 1 l/ha, pour 100 m10 il faut 2 ml de produit dans 100 litres d'eau, mais selon le développement des mauvaises Dosesd'emploi : En pulvérisation : Diluer ¼ de litre dans 10 litres d'eau pour 250 m². -Epoques d'utilisation : Le traitement herbicide doit être réalisé lorsque les mauvaises herbes sont assez développées, mais avant leur floraison. Le feuillage doit être touché par la pulvérisation. Pourquoi être pour le glyphosate ? Desorte que le désherbage des rives d'une pièce d'eau ou d'une rivière supprime l'ombre portée par cette végétation et favorise ainsi l'augmentation de température de l'eau, qui entraîne une augmentation de la toxicité du glyphosate contaminant. Notons que ce réchauffement de l'eau est par ailleurs défavorable aux poissons, comme les saumons juvéniles. Des effets sublétaux nonton the walking dead season 11 episode 24. L’association Générations futures s’est intéressée aux taux de glyphosate décelables dans l’urine de diverses personnes d’âges différents, végétariens ou non, vivant en ville ou à la campagne. Le test est sans appel 100 % des échantillons contiennent du glyphosate, la molécule active de l’herbicide Roundup produite par Monsanto. La contamination moyenne est de 1,25 microgramme par litre µg/l, soit 12,5 fois la concentration maximale admissible pour un pesticide dans l’eau. Le CIRC Centre international de recherche sur le cancer assure que les preuves de génotoxicité la toxicité pour l’ADN du glyphosate sont fortes ». Le CIRC se fonde uniquement sur des données publiées dans la littérature scientifique, ou publiquement accessibles. De nombreuses poursuites en justice ont éclaté aux États-Unis, où plus de 100 000 personnes touchées par un lymphome non hodgkinien LNH après des années d’utilisation de pesticides à base de glyphosate se sont retournées contre Monsanto. Bayer, qui a racheté Monsanto, a annoncé le 24 juin 2020 qu’il versera entre 10 et 11 milliards de dollars pour solder les procédures lancées contre l’entreprise. La divulgation, dans le cadre de ces procès, de nombreux documents internes de l’entreprise Monsanto – les Monsanto Papers » – a nourri de nombreuses enquêtes journalistiques publiées dans la presse internationale. Celles-ci ont mis en évidence de nombreuses manœuvres de la société américaine pour influencer l’expertise publique sur le glyphosate, dénigrer le CIRC, intimider certains scientifiques, rédiger des études scientifiques sans apparaître dans ses signataires, etc. Les députés européens ont donc approuvé début juin, à une large majorité, une résolution réclamant à l’UE des objectifs contraignants à l’horizon 2030 pour préserver la biodiversité du continent. Parmi leurs exigences figure l’interdiction stricte de l’utilisation des herbicides à base de glyphosate après décembre 2022. Mais d’un autre coté les agences réglementaires. estiment que de telles preuves de cancer n’existent pas. Elles s’appuient essentiellement sur les études industrielles menées par les firmes elles-mêmes, et dont les données demeurent confidentielles. Les quatre États de l’UE chargés de sa réévaluation ont rendu leur rapport d’expertise aux autorités européennes le 15 juin 2021. La version de travail n’identifie aucune propriété toxicologique justifiant l’exclusion du glyphosate du marché ; le glyphosate ne serait pas cancérogène, mutagène ou reprotoxique et ne remplirait pas les critères requis pour être considéré comme perturbateur endocrinien. Seuls les effets sur la santé humaine peuvent imposer une non-reconduction du produit. La différence d’interprétation peut s’expliquer par les différents buts des évaluations respectives du CIRC et des agences de santé. Le CIRC évalue un danger, alors que les agences évaluent un risque. Le risque est un danger croisé avec une exposition. Les deux agences réglementaires communautaires – l’Agence européenne des produits chimiques ECHA et l’Autorité européenne de sécurité des aliments EFSA – doivent maintenant examiner à leur tour le dossier pour exprimer leurs opinions au printemps 2022. Quelques considérations – C’est comme si on jugeait un assassin sur la base, non pas de l’enquête policière et du dossier d’instruction, mais des seules déclarations de l’accusé, sans même prendre soin de les vérifier. – D’ailleurs le tabac, c est bon pour la santé et ce sont les industriels de la clope qui l’ont assené pendant des dizaines d’années, on peut leur faire confiance. Idem pour la radioactivité. – Derrière ces autorisations de pesticides il y a surtout la vente de variétés OGM résistantes à ces pesticides qui font partie du package. On arrose les champs de pesticides qui tuent tout, sauf la variété OGM commercialisée dont les agriculteurs sont les acheteurs captifs. Ça tue le vivant, mais aussi la concurrence, et donc les paysans. Il n’y a pas que la santé des humains qui compte. Pour en savoir plus grâce à notre blog biosphere 20 novembre 2020, Danger pour les uns, risque pour d’autres 27 novembre 2017, L’Europe autorise le glyphosate pour 5 ans… et plus 25 octobre 2017, Glyphosate, deux conceptions opposées de l’agriculture 29 septembre 2017, L’agriculture à l’ancienne pour éviter le glyphosate 27 mrs 2015, Le glyphosate, cancérigène, sur le banc des accusés Pour préparer cette potion anti-mauvaises herbes, il vous faut un pulvérisateur, 100 grammes de sel, 3 litres de vinaigre blanc aussi connu sous le nom de vinaigre cristal ou vinaigre d’alcool et 1 cuillière à soupe de liquide vaisselle. Dans le pulvérisateur vide, mélangez les ingrédients, secouez et c’est prêt. Or Comment faire désherbant avec vinaigre blanc et sel ? Désherbant naturel un mélange à base de sel Mélangez pour cela 500 grammes de gros sel à 2,5 litres d’eau et 1 litre de vinaigre blanc. Versez cette solution dans un vaporisateur avant d’en pulvériser vos mauvaises herbes. Laissez agir le produit et réitérez l’opération plusieurs fois dans la semaine. Quel produit pour remplacer le désherbant glyphosate ? Heureusement, il existe un désherbant 100% naturel et tout aussi efficace que le Roundup. Tout ce dont vous avez besoin, c’est du vinaigre blanc, de sel d’Epsom et du liquide vaisselle. Ainsi Où se procurer du glyphosate ? En savoir plus. À partir du 1er janvier 2019, les particuliers n’auront plus le droit d’acheter du glyphosate en magasin. Cet herbicide généraliste qui entre dans la composition du célèbre Roundup a été classé parmi les cancérogènes probables chez l’homme par l’Organisation mondiale de la santé. Quelle quantité de gros sel pour désherber ?Est-ce que le glyphosate est interdit ?Comment dissoudre 1 kg de gros sel ?Comment dissoudre du gros sel rapidement ?Qui peut encore utiliser du glyphosate ? Quelle quantité de gros sel pour désherber ? Vous pouvez, comme avec le sel fin, en disperser au pied des indésirables, ou bien le diluer dans de l’eau pour pulvériser de plus grandes surfaces. Le dosage d’eau et gros sel pour désherber est le suivant pour 1 litre d’eau, vous aurez besoin de 200 g de gros sel. Comment fabriquer un désherbant naturel puissant et écologique ? Du vinaigre, de l’eau et du sel pour fabriquer un désherbant écologique et efficace. Pour faire ce désherbant, il faut mélanger 1 litre de vinaigre blanc de préférence concentré à 14° avec 1/2 litre d’eau dans un bol. Appliquer en plein soleil avec un pulvérisateur de jardin, en mouillant bien le feuillage. Comment faire du désherbant avec du bicarbonate de soude ? Pour désherber votre jardin avec du bicarbonate de soude, saupoudrez directement 20g de bicarbonate de soude sur les adventices. Procédez idéalement quand il pleut légèrement car l’humidité va dissoudre les grains de bicarbonate et faire disparaître les mauvaises herbes par la même occasion. Est-ce que le vinaigre blanc tue les mauvaises herbes ? Herbicide de contact, le vinaigre blanc élimine uniquement les parties aériennes des végétaux. Pour qu’il soit efficace, il est recommandé de l’appliquer tôt le matin et avant que les plantes soient vigoureuses. Mieux vaut l’utiliser lorsque les mauvaises herbes sont encore jeunes. Est-ce que le glyphosate est interdit ? Le glyphosate est un produit chimique présent dans différents herbicides pour éliminer les plantes indésirables. Peu cher, efficace et facile d’utilisation, il est prisé par les agriculteurs… mais largement controversé, accusé d’être nocif. L’Union Européenne l’a autorisé jusqu’en décembre 2022. Quel est le meilleur désherbant ? Le meilleur désherbant total efficace en 2021 Désherbant Starnet sur Amazon. … Le désherbant total efficace d’entrée de gamme Décamp’ Radical – Destructeur de souche. … Le meilleur désherbant total efficace haut de gamme Radikal Green. … Le meilleur désherbant naturel Purin d’orties concentré – FERTI NATUREN. Quels sont les dangers du glyphosate ? Le glyphosate est par ailleurs suspecté d’être un perturbateur endocrinien, c’est-à-dire une substance qui dérègle l’activité hormonale, et provoque ainsi des effets néfastes sur la santé humaine, comme des troubles de la reproduction. Est-ce que le sel tue les mauvaises herbes ? Le sel, en tant que désherbant, agit de deux manières pour détruire les mauvaises herbes Il provoque une augmentation d’ions dans la solution du sol et donc de la pression osmotique en conséquence la plante, qui n’arrive pas à absorber de l’eau, se dessèche. Comment dissoudre 1 kg de gros sel ? Mélangez 1 kilo de sel dans 5 litre d’eau et ajoutez environ 200 ml de vinaigre blanc. Vaporisez ou jetez votre mélange sur les mauvaises herbes. Lorsque celles-ci deviendront jaunes, vous pourrez les retirer manuellement bien plus facilement. Comment utiliser du gros sel ? Usage le gros sel sert quand on a besoin de quantité. On l’utilise pour saler l’eau des pâtes ou celle des légumes. Ce gros sel humide est aussi idéal pour cuire les aliments en croûte de sel. Le sel fin est tout simplement un gros sel qui a été séché puis broyé finement. Comment désherbant avec du bicarbonate de soude et vinaigre ? Ajoutez dans un litre d’eau, 250 grammes de bicarbonate de soude et 50 ml de vinaigre blanc. Faites bien attention à respecter ce dosage pour ne pas acidifier votre sol. Mélangez le tout dans un pulvérisateur, et arrosez les adventices de cette potion. Comment empêcher l’herbe de pousser dans le gravier ? Si vous n’avez pas de gros sel à la maison vous pouvez aussi utiliser le sel de table qui est lui aussi efficace mais à plus petite échelle. Aussi, le sel à déglacer est lui aussi efficace pour empêcher la mauvaise herbe de pousser dans votre allée, gravier et trottoir. Comment dissoudre du gros sel rapidement ? Pour fondre du sel, et en admettant qu’il s’agisse bien de sel de cuisine NaCl, chlorure de sodium, halite, il faut le chauffer jusqu’à exactement 801 °C si on se trouve au bord de la mer, c’est-à-dire à une pression de 1 bar ou 1 atmosphère ou 1 hectopascal. Quel est le meilleur désherbant naturel ? Le bicarbonate de soude est un excellent désherbant naturel, qui freine la repousse des herbes indésirables. Comme de nombreux sels, le bicarbonate est nuisible aux végétaux au-delà de 1% de concentration. Privilégiez donc son utilisation sur les terrasses, allées et autres sols inertes non destinés à la culture. Comment doser le vinaigre blanc pour Desherber ? Plus précisément, la recette et le dosage idéal sont cinq litres d’eau, un kilo de sel iodé, 200 ml de vinaigre blanc. Quelle vinaigre blanc pour désherber ? L’action du vinaigre blanc sur les mauvaises herbes Avec l’acide acétique qu’il contient 8 ou 10% en général, le vinaigre blanc est en effet un très bon désherbant naturel. Contrairement aux herbicides chimiques, il ne s’infiltre pas dans les tissus végétaux car c’est un herbicide de contact . Qui peut encore utiliser du glyphosate ? Le glyphosate reste très utilisé par les viticulteurs, en arboriculture et par les céréaliers. Mais le 9 octobre, l’Anses a annoncé des restrictions d’usage d’ici six mois, qui réduiront de 40 % les quantités vendues à la fin de 2021 et de 50 % à l’horizon 2022 », selon le ministère de l’Agriculture. Qui a interdit le glyphosate ? Bien avant l’Europe, deux pays ont interdit le glyphosate le Salvador et le Sri-Lanka ont banni, respectivement en 2013 et 2015, le puissant herbicide… avant de revenir en partie sur leur décision. Quelle quantité de glyphosate par litre d’eau ? et Quelle quantité de glyphosate par litre d’eau ? Il faut multiplier par deux la dose en l/ha et vous obtenez la dose en ml/ litre d’eau pour votre pulvérisateur. Exemple Round’up 4l/ha donc 4 x 2 = 8 ml/l d’eau 80 ml de Round’ up si votre pulvérisateur fait 10 l. Vote pour l’interdiction du glyphosate💀 Malgré les enjeux considérables concernant l’utilisation du glyphosate pour la santé de nos cours d’eau, de nos zones humides et de nos côtes, nous déplorons l’absence de tous les députés vendéens lors du vote sur le sujet. Nous ne connaissons pas la conviction de chaque député sur le sujet mais on ne peut croire que les impacts sur la vie des baies, estuaires et cours d’eau laissent nos élus indifférents. Ne pas se prononcer sur les questions agricoles revient à laisser la décision à l’exécutif dont on a compris qu’il est très attentif aux arguments de l’agro industrie. Ceux qui aiment les huîtres et les hirondelles pourront interroger leur député ... Frédéric Signoret Président & porte-parole de la LPO Vendée Glyphosate qui a voté quoi ? Votre député a-t-il voté pour ou contre l’interdiction ? Navigation des articles Jean-Claude Pierre n’est pas un people ». Il cultive la simplicité. Depuis 40 ans, il enchaîne les conférences en Bretagne sur le développement durable. Après plus de interventions, quatre livres et de multiples voyages, l’infatigable militant associatif hausse le ton Gaïa, la terre, est en colère. Lui aussi. Petit, son vert paradis des amours enfantines, c’était le Languidoué, une rivière affluente du Leff 22. Le travail à la ferme l’été, la proximité des animaux, lui font dire encore aujourd’hui J’ai de la terre à mes sabots ». Tout cela lui rappelle aussi combien nous sommes en rupture avec le monde animal. En 1969, alors qu’il se promène avec sa fille, il voit des saumons agoniser dans une rivière polluée par une papeterie. Cette découverte marque le début de son engagement. Il venait de lire Quelle terre laisserons-nous à nos enfants ? », de Barry Commoner. Sa force, il la tire aussi de son amitié avec Jacques de Bollardière, ce général breton qui s’est élevé contre la torture en Algérie. Son combat à lui sera de s’opposer au conformisme, en l’occurrence au culte du veau d’or », c’est-à-dire le PIB, le profit… La plus grave des pollutions, c’est l’indifférence et la résignation », assène-t-il. Porteur d’espérance Avec d’autres militants, il crée, en 1969, une association de défense des saumons, qui deviendra Eau et rivières, puis Nature et culture, le réseau Cohérence et enfin l’Institut de Silfiac. Mais celui qui a siégé au Conseil économique et social de Bretagne pendant dix ans accompagne aussi les acteurs qui cherchent à se rendre compte par eux-mêmes des réalités du terrain. Agriculteurs, politiques, techniciens, chefs d’entreprise participent à ses voyages d’études en Allemagne, Autriche, Suisse, Angleterre et dans d’autres régions de France. Relocaliser l’économie, diviser par quatre les consommations énergétiques, cultiver en préservant la qualité de l’eau et des sols autant d’exemples et d’alternatives à proposer. On n’a pas le droit d’exacerber les peurs si l’on n’est pas porteur d’espérance ». Coopérer Aujourd’hui, la question qui résume pour lui toutes les autres, c’est la solidarité. Entre les hommes, dans l’espace et le temps et avec l’ensemble du vivant. Dans un monde où tout se voit et tout se sait, l’humiliation et la frustration ne peuvent déboucher que sur la violence. La paix sociale implique un partage plus équitable des ressources ». Mais il prévient Si tout pousse à la compétition dès l’enfance, qui va enseigner la coopération ? Or, coopération, synergie et mutualisation sont les vrais enseignements de la nature et de ses multiples écosystèmes ». L’homme responsable Après 40 ans de lutte, le militant, adepte farouche de la non-violence, concède Je suis scandalisé par l’indifférence de nos concitoyens face à la dégradation de la planète. Alors que tous les clignotants sont au rouge et que la communauté scientifique est formelle pour établir une relation entre l’activité humaine et cette dégradation. Nous sommes entrés dans l’ère de l’anthropocène ». L’homme est devenu une force géophysique en partie responsable du devenir de la planète. Le cocktail entre réchauffement climatique, érosion de la biodiversité et aggravation des inégalités est, selon lui, explosif. Il faut agir sur ces trois fléaux en même temps ». Jean-Claude Pierre, loin d’être désabusé, compte modestement les victoires contre le nucléaire, des projets de barrages ou des installations de piscicultures géantes. Oui, le regard de l’opinion a changé ». Partout où il va présenter la ville du futur », son dernier montage qui rassemble les exemples les plus parlants d’urbanisation réussie, les gens ont la pêche », rayonne-t-il. Lui aussi. 1937. Naissance, en février, le mois des sources et du signe du poisson » sic !. 1969. Cofondateur de l’Association pour la protection du saumon et de la truite en Bretagne et en Basse-Normandie 500 membres en 1977. 1970. Début des chantiers bénévoles de nettoyages des rivières. 1983. Cofondateur d’Eau et Rivières. 1994. Élu breton de l’année par Le Télégramme. 1997. Cofondateur du réseau Cohérence qui regroupe une centaine d’organisations en Bretagne. 2008. Cofondateur de l’Institut de Silfiac. Carole Le Béchec Le Télégramme Collectif d’associations paysannes et écologistes Lettre ouverte à Monsieur Stéphane Le Foll, Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la Forêt pour que les annonces sur l’agro-écologie ne restent pas lettre morte. Monsieur le ministre, Face aux inquiétudes de la société française pour la qualité de son alimentation et ses attentes dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’environnement, le gouvernement français lançait il y a un an un projet de transformation de l’agriculture le projet agro-écologique pour la France ». Votre ministère en a donné une définition suffisamment large pour ne pas heurter certains intérêts et pour mobiliser des soutiens divers parmi les agriculteurs et les acteurs de la recherche agronomique et du développement agricole. Même séduisant, ce projet peine encore à susciter l’adhésion de la société civile. Ce projet agro-écologique comporte de multiples facettes et a pour ambition de concilier performances économique, environnementale et sociale. Pour ce faire, deux leviers sont identifiés la politique agricole commune réformée et la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt. Derrière les mots, chacun y trouverait son compte mais selon nous, la cohérence n’y est pas, et certains objectifs agro-écologiques semblent se soumettre à l’obsession de compétitivité des filières agricoles. Pour mettre en œuvre cette triple performance, entendons-nous sur leur signification. Pour nos organisations, la performance économique n’est ni la taille, ni les volumes produits, ni l’importance du capital financier, ni le volume d’aides perçues, mais bien la capacité à créer de la valeur ajoutée. Selon nous, la performance sociale doit faire vivre des paysans nombreux une agriculture ne peut être économiquement performante si elle repose sur de moins en moins de paysans. Or l’aspect social reste en jachère des petits éleveurs risquent d’être exclus de certaines aides de la PAC, les aides du 2nd pilier de la PAC sont fléchés sur la modernisation des bâtiments d’élevage et les soutiens à l’agrandissement, alors que la promotion de l’installation est encore insuffisante. Sur le plan environnemental, le projet chercherait à prolonger certains acquis du Grenelle de l’environnement, en amalgamant la réduction de la consommation des pesticides et des antibiotiques, le doublement des surfaces en agriculture biologique et du nombre d’apiculteurs. La monoculture de maïs serait compatible avec le verdissement ! Mais le manque de cohérence est là négociant les derniers ajustements techniques de la PAC à Bruxelles, votre ministère prépare une certification environnementale prévoyant que la monoculture de maïs serait compatible avec le verdissement et que des cultures utilisant pesticides et engrais minéraux rentreraient dans les surfaces d’intérêt écologique. De telles méthodes n’ont clairement rien d’agro-écologique. Ni la PAC, ni la Loi d’avenir ne mettront en place de mesures permettant une réelle diminution de l’utilisation des pesticides. En revanche, le relèvement des seuils pour les installations classées augmentera celle des antibiotiques, dont la consommation est proportionnelle au nombre d’animaux sur un même site ! Par ailleurs, votre ministère ne garantit pas la pérennité de l’aide au maintien de l’agriculture biologique. Comment les surfaces en agriculture biologique pourraient doubler en France sans soutien adéquat et durable ? Le développement de la méthanisation ne vise pas à orienter ces systèmes vers l’agro-écologie. Le but annoncé serait de décharger les excédents azotés de l’élevage industriel vers des zones de cultures tout aussi intensives, illusion techniciste. Ces usines à gaz entreront le plus souvent en concurrence avec la production alimentaire, appauvriront les sols en carbone, les fragilisant, et généreront de nouvelles pollutions par l’ammoniac ou le dioxyde d’azote. Dès lors, où est l’agro-écologie mise en avant – et que nous soutenons – dans l’article premier de la Loi d’avenir, comme privilégiant l’autonomie des exploitations agricoles et l’amélioration de leur compétitivité, en diminuant la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques » ? Si nous partageons l’objectif visant à “produire autrement en agriculture”, nous insistons sur l’impérieuse nécessité d’évaluer autrement la performance économique, sociale et environnementale. Les critères d’évaluation standards basés sur la seule productivité à l’hectare ou sur les volumes sont obsolètes, puisqu’ils ne prennent en compte ni la disparition des emplois agricoles, ni les subventions injectées, ni la dégradation des ressources naturelles, ni les émissions de gaz à effet de serre. A propos de l’agriculture biologique que vous avez intégrée à l’ambition agro-écologique, vous affirmez qu’elle serait moins productive. Ce n’est pas le cas dans des agro-systèmes cohérents rotation longue, présence de matières organiques, etc.. Le solde productif export moins intrants à l’hectare en tonne équivalent pétrole par exemple est souvent supérieur à celui de l’agriculture conventionnelle. Une ambition agro-exportatrice basée sur l’augmentation des volumes ne peut légitimer le productivisme à tout crin. De plus, les exportations agricoles et agroalimentaires françaises dépendent fortement des intrants importés aliments du bétail, fertilisants, pesticides… et des subventions directes et indirectes de la PAC. Enfin en matière de politique commerciale, nous attirons votre attention sur une autre incohérence. Le gouvernement a refusé, avec raison, d’autoriser un maïs génétiquement modifié tolérant aux herbicides. Au même moment, son ministre de l’Economie, Pierre Moscovici plaidait en faveur d’une accélération des négociations sur l’accord de libre-échange et d’investissement entre l’Europe et les États-Unis. Pour ces derniers, les objectifs en matière agricole sont clairs et destructeurs pour l’agriculture ouvrir davantage le marché européen y compris pour les cultures OGM, la viande aux hormones ou issue d’animaux clonés, affaiblir les réglementations existantes en matière de pesticides notamment en donnant le droit aux multinationales d’attaquer les gouvernements qui adopteraient des lois contraires à leurs intérêts. Selon nous, cette orientation libérale va donc à l’encontre des faibles acquis de la PAC réformée, du projet agro-écologique français et de la Loi d’avenir. Elle enterre tout espoir de projet politique européen au prétexte d’un bénéfice global mal évalué et non discuté. Les enjeux sont de taille si le gouvernement français veut défendre son projet agro-écologique, il doit d’abord viser l’ambition et la cohérence, et le mettre à jour à l’aune des incohérences que nous avons soulignées. C’est dans ces conditions que les organisations que nous représentons y contribueront activement. Veuillez recevoir monsieur le ministre, l’expression de notre sincère considération. René BECKER, Président de Terre de Liens Allain BOUGRAIN DUBOURG, Président de la LPO Jean-Marc BUREAU, Président de la FNCIVAM Benoît DROUIN, Président du Réseau Agriculture Durable Nicolas HULOT, Président de la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme Stéphen KERCKOVE, Délégué général d’Agir Pour l’Environnement Jacques MARET, administrateur de E3D Stéphanie PAGEOT, Présidente de la FNAB Pierre PERBOS, Président du Réseau Action Climat Laurent PINATEL, Porte-parole de la Confédération Paysanne Xavier POUX, Administrateur du Forum Européen pour la protection de la nature et le pastoralisme Joseph RACAPE, Administrateur de Dossiers et Débats pour un Développement Durable 4D François VEILLERETTE, Porte-parole de Générations Futures Avec ce dispositif technocratique arbitraire et ténébreux, nos enfants vont à nouveau devoir se lever et commencer l’école de nuit comme en hiver. Suite à l’absence de la lumière du jour, leur horloge centrale n’est pas en phase. L’impact négatif d’une telle amplitude horaire sur la réussite scolaire de nos enfants est bien réel. La Méridienne a de nouveau écrit au ministre de la Santé dans ce sens, lui suggérant d’impulser une dynamique sur le régime horaire actuel auprès des ministres concernés Économie, Éducation, Intérieur, Travail, Famille, Environnement… pour mettre un terme à cette “aberration chronobiologique”. C’est ce que demandent des dizaines de milliers de personnes selon les derniers sondages d’opinion et les signataires de pétitions citoyennes mises en œuvre successivement de 2009 à 2012. C’est aussi pourquoi l’Espagne envisage de revenir à l’heure de son fuseau horaire origine. Le rapport approuvé par le parlement espagnol, avec l’appui du Ministre de l’Économie, Luis de Guindos, démontre, entre autres méfaits*, qu’une heure trop avancée nuit au sommeil des Espagnols horloge centrale et à leur économie. Il précise que reculer les aiguilles n’a aucun coût et présente de nombreux bénéfices les mêmes que ceux mis en avant par La Méridienne. Il faut, sans plus tarder, revenir à l’heure de notre fuseau horaire pour dormir mieux afin de vivre mieux et de travailler mieux, dans la vie publique et privée, dans l’entreprise, à l’hôpital, à l’école, dans la famille… Si l’on veut que les autres réformes aboutissent, c’est la première réforme à faire ! LA MÉRIDIENNE * Moins de qualité de vie et de temps passé en famille, impact négatif sur la productivité, stress burn out, absentéisme, dépenses d’énergie, accidents du travail, courbe du chômage, échec scolaire, etc, etc… sans parler des graves atteintes à l’environnement pollution de l’air. Beaucoup d’argent, dont les familles ont grand besoin, est gaspillé. On nous fait croire que la préoccupation de la sécurité Nucléaire est prise en compte en France… et pourtant, si vous voulez avoir une idée de la pollution radioactive éventuelle, en un point du territoire, à un moment donné, voici les moyens dont vous disposez selon que vous habitez Berne, Munich ou Angers… Pour la Suisse, une carte globale du territoire qui donne la valeur moyenne quotidienne des débits de dose ambiants en nanosieverts à l’heure…pour un ensemble de 66 lieux répartis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la résolution à la journée permet de suivre une éventuelle pollution liée à un accident en Suisse ou dans un pays voisin… En quatre langues s’il vous plaît…On peut consulter pour chaque point suivi le chronogramme des mesures pour visualiser d’éventuelles variations plus rapides que sur un jour… Lien Pour l’Allemagne, une carte globale du territoire là encore, qui donne la valeur moyenne quotidienne des débits de dose ambiants en microsieverts à l’heure… pour un ensemble de 1 800 lieux répartis sur l’ensemble du territoire, c’est simple, clair, et la résolution à la journée etc.. On peut là aussi suivre les variations à l’heure en cliquant sur un point quelconque … on obtient le graphe des valeurs moyennes horaires en µSv/h… pour le point considéré… Lien Là encore en deux langues, allemand et anglais… Pour la France… tapez dans google “mesures de radioactivité”, vous trouverez le site et tomberez sur Actualités. 26 Août 2013 sic!!! c’est dire la fraîcheur des infos sur ce site… Vous cliquez sur “La carte des mesures” et tombez sur une carte de France, avec des petits signes, et en bas à droite “carte des 1 231 689 mesures” ! Fichtre ! Mais pas moyen d’avoir d’un coup d’oeil rapide une idée de la pollution radioactive actuelle sur les X points représentés… Il faut aller chercher l’information pour un point déterminé, pas de vision globale pratique… Ce serait trop simple !!! Je sélectionne donc CNPE Centrale Nucléaire de Production d’Electricité de St Laurent des Eaux, après avoir réglé le zoom adéquat pas évident, je tombe sur cette page Cliquant sur un point bleu proche de ladite centrale, je tombe sur cette page, relative à des mesures sur l’eau, alpha global en Becquerel par litre, cours d’eau non identifié, 6 mesures datent de 2009 et une de 2010, depuis plus rien !!! Les chiffres sont très petits, ou évidemment avec un tel choix d’unité !!! Ça c’est de la surveillance efficace !!! revenu à la carte, échelle adéquate, je clique sur le symbole représentant le CNPE de St Laurent des Eaux, je tombe sur la page suivante qui est relative enfin à quelque chose de semblable à ce que font nos voisins, à savoir le débit de dose ambiant en micro sievert par heure, mais là pas de carte globale, il s’agit de mesures “valables” pour St Laurent des eaux. Allons voir de plus près ces mesures… Sont annoncés deux producteurs et 2533 mesures… Nous sommes en Mars, nous ne disposons au mieux sur la page 1/64 que des mesures faites en Février 2014, les autres pages étant les résultats antérieurs, remontant jusqu’en 2009… Je pense immédiatement à Fukushima et au 11 Mars 2011, que va détecter le système de mesure de l’ASN à ces dates??? Facile RIEN. Conclusion Rideau… Dormez tranquilles braves gens, EDF & AREVA veillent sur leurs profits… Bernard P AFRIQUE du SUD – OGM Monsanto à nouveau condamné pour publicité non fondée » Les paysans indiens se mettent en réseau pour lutter contre l’appropriation de la biodiversité cultivée et les OGM Réemploi c’est bon pour la planète, c’est bon pour le business ! L’initiative citoyenne pour le droit à l’eau acceptée par la Commission européenne Nucléaire la prolongation des centrales n’est pas acquise, insiste l’ASN Ces bonnes nouvelles sont dans la revue de presse d’hier Elles doivent nous inciter à continuer à nous mobiliser même quand le doute nous assaille. Nucléaire énergie d’avenir ? Votre mobilisation a permis de faire passer de 73% de Oui à 64% de Non BRAVO la Bourgogne est la cinquième collectivité française à répondre – ou à devancer – l’appel Déclarons nos communes hors Tafta », publié le 14 mars par le collectif unitaire national contre le traité. Au nom du libre-échange, les poulets de Bresse vont-ils céder la place aux volailles américaines lavées à la Javel? Merci de contribuer à faire pression sur vos collectivités car beaucoup de nos combats communs dépendent de notre capacité à faire capoter ce projet d’accord transatlantique. 1 Abandon du projet d’abattoir de Gueret Le projet d’abattoir sans étourdissement de Guéret est abandonné ! IMPORTANT ! La manifestation du 29 mars prochain, à Guéret, est maintenue ! Voir le texte complet du communiqué du NARG en archives 2 Sentier de Beg Meil ouverture après l’été 3 Bilan d’étape de la mobilisation “Stop à l’étouffement des paysans” Où en sommes-nous ? La nouvelle année s’est ouverte sur les premiers résultats de notre action. Avec la première lecture de la Loi d’Avenir Agricole LAAF en janvier puis l’adoption définitive de la loi contrefaçons le 26 février, nous avons gagné une reconnaissance partielle de l’exception agricole et alimentaire générale » que nous réclamons, notre mobilisation doit continuer jusqu’à sa reconnaissance totale ! La désobéissance des paysans, contre un cadre légal illégitime, est légitime A de très rares exceptions près les variétés reproductibles inscrites au catalogue qui conditionne l’autorisation de commercialiser des semences sont protégées par un Certificat d’Obtention Végétale COV. Les brevets sur leurs caractères et ceux des animaux se multiplient. Les préparations naturelles produites à la ferme PNPP, levains, levures, ferments… peuvent également être soumises à des droits de propriété intellectuelles à travers le développement de brevets sur les micro-organismes ou les substances chimiques. Celles qui sont qualifiées de produit phytopharmaceutiques » sont de fait interdites d’utilisation et de commercialisation dès qu’elles ne sont pas protégées par un brevet. En renforçant, les moyens pour lutter de manière indifférenciée contre la contrefaçon de tous types de droit de propriété intellectuelle, le projet de base de la loi contrefaçon de novembre 2013 était une menace importante pour les paysans qui produisent leurs semences, leurs animaux reproducteurs et leurs préparations naturelles. Vous avez soutenu la mobilisation du Collectif Semons la Biodiversité et de ses partenaires sur ces enjeux qui concernent deux textes juridiques l’un, la loi pour l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt LAAF est encore étudiée par les parlementaires, alors que le second, la loi contre les contrefaçons, a été adopté définitivement le 26-02. Des avancées sont effectives grâce à votre soutien mais la mobilisation reste d’actualité. Pour cela signez la cyber action actualisée LE BILANVers un détricotage de lois beaucoup trop favorables aux obtenteurs … Lors de la première lecture de la LAAF début janvier , cinq nouveaux articles ont été introduits les paysans pourront échanger leurs semences de variétés non protégées par un COV, ce qui facilitera les sélections et la conservation de semences paysannes libres de droit de propriété », les paysans qui produisent leurs semences de ferme1 ne seront plus obligés de s’enregistrer, les accords interprofessionnels destinés à prélever les royalties sur les semences de ferme devront être approuvés par des organisations d’agriculteurs ayant recueilli plus de 70 % des voix aux élections professionnelles, la suppression de la protection du brevet en cas de présence fortuite d’une information génétique brevetée dans des plantes les paysans dont les cultures seraient contaminées par des caractères génétiques brevetés pourront vendre librement leur récolte, les éleveurs garderons la liberté d’acheter des reproducteurs ailleurs que dans des élevages certifiés. Le Sénat doit encore confirmer ces avancées, restons mobilisés pour qu’il ne fasse pas marche arrière ! Restait la contrefaçon il est évident qu’avec une telle menace, aucun transformateur n’achèterait une récolte sans la garantie qu’elle est issue de semences certifiées ou de semences de ferme ayant acquitté les royalties exigées. Le 21 janvier 2014, en point d’orgue de la vaste campagne de sensibilisation organisée par le Collectif Semons la Biodiversité, la Confédération paysanne s’installait dans les locaux parisiens de l’interprofession semencière GNIS pour obtenir une exception agricole » à l’application de la loi sur la contrefaçon. Quelques heures après, le Ministre de l’agriculture promettait de lui donner satisfaction. Le 4 février, les députés votaient deux amendements, le premier déclarant que l’utilisation des semences de ferme des 21 espèces dérogatoires ne constitue pas une contrefaçon », le deuxième que la loi sur la lutte contre la contrefaçon n’est pas applicable aux semences de ferme de toutes les espèces ». Cela a été confirmé par le vote définitif de la loi contrefaçon le 26 février. … pour une première victoire politique à transformer ! D’un point de vue technique, il s’agit de nouveaux clous enfoncés dans l’application des droits des obtenteurs Les semences de ferme des 21 espèces dérogatoires ne sont plus des contrefaçons. Certes la loi oblige encore le paysan à payer des royalties, mais les obtenteurs ont perdu tous les moyens juridiques de lutte contre les contrefaçons qui leur auraient permis de les récupérer. La promesse d’accords interprofessionnels ou de décrets en Conseil d’État qu’on attend depuis plus de deux ans nous dira s’ils en trouveront d’autres. Ça ne fait après tout que 43 ans qu’ils les cherchent… Pour les autres espèces, les semences de ferme restent des contrefaçons interdites, mais là encore les obtenteurs ont perdu un puissant levier juridique ils ne pourront pas faire pression sur les acheteurs des récoltes en les menaçant de saisie et de destruction des récoltes qu’ils ont achetées. Et les seuls moyens qui n’ont pas été abrogés car issus de lois précédentes huissiers, saisies de document administratifs chez les paysans… ont déjà fait la preuve de leur inefficacité. Avec cette loi contrefaçon, les paysans ont renforcé leurs moyens de continuer à désobéir aux lois sur les COV et les brevets sur le vivant beaucoup trop favorables aux multinationales des semences. C’est le meilleur moyen de pouvoir continuer à lutter pour les abroger article après article. Les membres du collectif Semons la Biodiversité s’y emploieront dès les prochaines discussions françaises sur la loi sur l’Avenir de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt LAAF et les prochaines discussions européennes sur le COV, le brevet, la commercialisation des semences, la santé des végétaux et le contrôle de la chaîne alimentaire. 1 reproduction des semences produites par l’industrie semencière Dans Côté Quimper Alain Uguen votera pluriel Alain Uguen votera pluriel Son idée d’organiser une primaire entre les forces de gauche n’a pas eu d’écho. Quinze jours avant le 1er tour des élections municipales, le Quimpérois Alain Uguen lance l’initiative du vote pluriel. L’idée est de mettre deux bulletins dans la même enveloppe. Ce qui permet aux électeurs d’indiquer les listes qu’ils souhaitent voir gérer la ville, explique le militant écologiste, non encarté. Le vote pluriel est aussi un moyen de lutter contre l’abstention. » Lui, c’est certain, se fera plaisir. Il espère tout de même faire le meilleur score possible pour inviter les listes concernées à regarder de près le dépouillement. Pour l’heure, il va diffuser son idée sur internet et même coller des affiches sur les panneaux électoraux en place depuis le début de semaine à Quimper. Pour rappel, tout de même, le vote pluriel tel que le définit Alain Uguen sera considéré comme nul. Du 10 au 14 mars, se tient à Bruxelles le quatrième cycle de la négociation du partenariat transatlantique de commerce et d’investissement PTCI entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Le manque de transparence et le contenu même des négociations de cet accord préoccupent les et des plateformes d’associations, de syndicats, d’ONG, de partis et d’organisations de consommateurs se créent partout en Europe pour mener campagne contre ce projet d’accord. Les collectivités locales s’associent également à la dynamique les régions Ile-de-France, PACA et la municipalité de Besançon ont récemment adopté des déclarations demandant l’arrêt des négociations du grand marché transatlantique et se déclarant symboliquement zone hors PTCI». Redoutant ces mobilisations citoyennes d’ampleur contre l’accord, le Commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, a annoncé une consultation de trois mois sur le volet investissement des négociations. Mais cette consultation est loin de satisfaire aux exigences d’un vrai débat démocratique et des fuites confirment nos inquiétudes concernant le très controversé mécanisme de règlement des différends investisseur-État. À l’occasion de ce nouveau cycle de négociations,de nombreuses initiatives seront organisées cette semaine par les cadres unitaires opposés au TAFTA les 11 et 12 mars, à Bruxelles première réunion transatlantique des mouvements, à l’initiative de Seattle to Brussels Network, Rosa-Luxemburg – Stiftung Brussels Office, Citizens Trade Campaign, Coalition of Sensible Safeguards, ARC2020, Forum Umwelt & Entwicklung. Les représentants de la société civile européenne et états-unienne se réunissent pour adopter une agenda commun de mobilisation -> Lors de cette réunion sera rendue publique une déclaration commune de la société civile européenne *** le 12 mars à 14h, à Bruxelles conférence du collectif Altersommet sur le PTCI *** 13 mars à 10h00, à Bruxelles rassemblement devant la DG Commerce, à l’initiative du collectif Altersommet et de D19 Des membres du collectif français seront présent-es à Bruxelles pour participer à ces différentes initiatives. En France et en Europe, nous sommes mobilisés et unis pour que ce projet de traité ne puisse pas voir le jour! Nous ne pouvons accepter que la démocratie soit laissée aux mains des entreprises transnationales et des marchés financiers. Organisations membres du collectif “Stop Tafta” Au niveau national Agir pour l’environnement, Aitec-Ipam, Les Alternatifs, Amis de la confédération paysanne, Amis de la Terre, Attac, CADTM France, Cedetim, Colibris, Collectif citoyen les engraineurs, Collectif des associations citoyennes, Collectif Roosevelt, Confédération paysanne, Convergence citoyenne pour la transition énergétique, Convergences et alternative, Copernic, Economistes atterrés, Ecologie sans frontières, Ensemble, Europe écologie les verts, Faucheurs volontaires, Fédération Nationale Accueil Paysan, Fédération pour une alternative sociale et écologique, Fondation sciences citoyennes, France Amérique Latine, FSU, GAïA SOS planète en danger, Gauche anticapitaliste, Générations futures, Golias, Jeunes écologistes, Mouvement de la paix, Mouvement des objecteurs de croissance, MPEP, NPA, la Nouvelle école écologiste, Objectif transition, Parti de gauche, PCF, Réseau action climat, Réelle démocratie maintenant Indigné-e-s, Réseau environnement santé, collectif Semons la biodiversité, Solidaires national, Solidaires douanes, Syndicat national des arts vivants, UFISC, Utopia Au niveau local Collectifs locaux anti-gaz de schiste Orb Taurou, Anduze, Pézenas, Castelneau de Guers, Clapiers, Sète, Bassin de Thau, Vigan, Briard, Florac, Montélimar Drôme Sud, Orb-Jaur, Roynac, Toulon, Béziers, Campagnan, Haut-Bugey, Narbonnais, Corbières, Causse Méjean, Jaujac-Ardèche-Lignon, Pays cigalois, Littoral 34, Ardèche, Ain, Pays de Savoie et de l’Ain, Réseau Rhonalpin, Jura, Isère, Lot-et-Garonne, Rhône, Var, Vaucluse, Houille-ouille-ouille 59/62, Écolectif Dégaze Gignac et Environs 34, Montpellier Littoral contre les gaz, pétrole de schiste! et Basta Gaz Alès, Garrigue-Vaunage, Collectif de Vigilance Gaz de Gardanne, Touche pas à mon schiste, Non aux forages d’hydrocarbures Haut-Jura, Carmen Château-Thierry, ARPE 69, collectif anti-OGM 31 Les Instances Européennes travaillent-elles pour l’agro-industrie? Ces derniers jours les éléments à charge se multiplient. A première vue le rejet par le Parlement européen ce mardi 11 mars de la proposition de règlement de la Commission européenne sur la commercialisation des semences et plants peut sembler aller dans le bon sens. Mais n’oublions pas qu’entre temps c’est la réglementation actuelle qui s’applique, celle qui restreint de manière inacceptable les droits des paysans d’échanger leurs semences et d’accéder à la biodiversité cultivée. N’oublions pas non plus que ce règlement fait partie d’un paquet » législatif qui comprend 4 autres propositions de règlement Contrôles, Santé des Plantes, Santé Animale et Cadre Financier le Parlement européen doit aussi les rejeter. Ces textes, particulièrement dangereux, généralisent les auto-contrôles sous contrôles officiels ». Ce qui se prépare, c’est en fait la privatisation du système de contrôle public non seulement des semences, de la santé animale et végétale, mais aussi de toute la chaîne alimentaire. Sans contrôle public, l’agro-industrie devra se contrôler elle-même c’est ce qui a permis à l’entreprise Spanghero de commercialiser des lasagnes contenant de la viande de cheval à la place de bœuf. Mais les méfaits de ce paquet législatif ne s’arrêteraient pas aux scandales alimentaires les petits artisans et paysans qui ne pourront pas respecter les normes et le coût de ces auto-contrôles faits sur mesure pour l’agro-industrie, seront éliminés. Au même moment, la Commission et le Conseil se concertent sur la meilleure manière pour l’Europe d’autoriser les OGM refusés par la majorité des citoyens et des États. Un rapport très favorable à une utilisation accrue des pesticides et des biotechnologies brevetées en agriculture vient d’ailleurs d’être validé par le Parlement. Pour la Confédération paysanne, le Parlement européen qui sera élu en mai devra empêcher les cultures de plantes génétiquement modifiées, refuser l’ouverture du marché aux semences brevetées, et informer clairement le consommateur sur toutes les manipulations génétiques des plantes. Il est urgent que les instances européennes reconnaissent enfin le droit des paysans et des jardiniers d’échanger leurs semences, et ouvrent largement le marché des semences à toute la biodiversité disponible sans la contraindre par les normes imposées par l’industrie. Navigation des articles Tran Thi, ; Mazzella, N. ; Delmas, F. Type de documentCommunication scientifique sans actes LangueFrançais Affiliation de l'auteurCEMAGREF BORDEAUX UR REBX FRA ; CEMAGREF BORDEAUX UR REBX FRA ; CEMAGREF BORDEAUX UR REBX FRA Année2008 Résumé / AbstractLe glyphosate [N-phosphonométhyl glycine] est un désherbant non sélectif à large spectre. La grande efficacité de ce composé en fait l'un des herbicides les plus vendus dans le monde depuis son arrivée sur le marché en 1974. Avec son principal produit de dégradation, l'acide aminométhylphosphonique AMPA, le glyphosate figure parmi les substances les plus retrouvées dans les eaux en France IFEN, 2006. Le glyphosate et l'AMPA, appartenant à la famille des aminophosphonates, possèdent des propriétés physico-chimiques particulières qui nécessitent la mise au point de méthodes de dosage complexes afin de les détecter à l'état de traces concentrations < 0,1 ng/mL. Cette difficulté est principalement liée à leur grande solubilité, à leur caractère chélatant ainsi qu'à l'absence de chromophores. Pour résoudre ce problème, on procède à leur dérivation pré-colonne avec le 9-fluorenylmethylchloroformate FMOC-Cl afin de former des dérivés fluorescents et de réduire également leur polarité, ce qui permet de les analyser par chromatographie en phase liquide au moyen d'une détection par spectrométrie de masse HPLC-ESI-MS/MS Ibanez et al., 2005. Dans le cadre de notre étude, nous avons optimisé les conditions analytiques avec notamment la comparaison des performances de différentes colonnes chromatographiques Sunfire C18 50mm x id, 3,5 μm et Nucleodur Pyramid C18 50mm x id, 1,8 μm. D'autre part, une méthode d'extraction sur phase solide SPE a été développée afin de purifier et de pré-concentrer le glyphosate et l'AMPA Ghanem et al., 2007, mais aussi d'autres composés anioniques tels que les tricétones, les benzonitriles, les aryloxyacides et les sulfonylurées à partir d'échantillons d'eau. Des cartouches SPE contenant une résine soit hydrophile-hydrophobe, soit échangeuses d'anions, soit mixte respectivement Oasis HLB, PS-OH et Oasis Max ont été utilisées et comparées. Le couplage entre l'extraction sur phase solide avec la combinaison de cartouches Oasis Max et Oasis HLB et l'analyse HPLC-ESI-MS/MS a permis d'atteindre des limites de quantification proches du ng/mL pour de nombreux composés. Congrès38ème Congrès du Groupe Français des Pesticides GFP, 21/05/2008 - 23/05/2008, Brest, FRA Accés à la notice sur le site Irstea Publications / Display bibliographic record on Irstea Publications website Liste complète des notices de CemOA

dosage de glyphosate pour 10 litres d eau