est ce que les chien peuvent attraper le covid

Coronavirus: Il n’y a « aucune preuve » que les animaux puissent transmettre le virus, selon l’Anses. INFECTION Le passage du Covid-19 « de l’être humain vers une autre espèce animale Ilest de notoriété publique que les chiens ne sont pas très difficiles avec la nourriture, et que si on les laisse faire, ils sont capables de manger à peu près tout et n'importe quoi - y compris des excréments. Ce , [ Admin] [ Prod] [ Prex] SQL - PHP - DBG - C - Css - G - Pa - Po - S : Page : 3901: META: 54 & 224: File = 3901 ( ) · · · Covid19 : Les propriétaires de chiens seraient plus susceptibles d'attraper le coronavirus, voici pourquoi Santé, Animal Coronavirus : le premier chien testé positif au Covid-19 aux États Dansles années 1970, un coronavirus du genre alphacoronavirus, le CCoV (pour “canine coronavirus”), a été découvert à l’origine d’une pathologie intestinale chez le chien (Canis lupus). En 2003, des virologues se sont aperçus qu’un coronavirus du genre bétacoronavirus (le même que celui du SRAS-CoV-2), le CRCoV, pouvait entraîner un Siles chiens ou les chats ne sont pas susceptibles de transmettre le nouveau coronavirus, ajoute M. Pépin, ce qui est important de savoir c’est que les animaux peuvent être des porteurs nonton the walking dead season 11 episode 24. SantéCoronavirusLa potentielle transmission du virus à un chien de compagnie, testé "faiblement positif" à Hong Kong, suscite l'inquiétude des propriétaires d' un communiqué diffusé ce vendredi 28 février, les autorités Hongkongaises annoncent qu'un chien de compagnie a été placé en quarantaine après avoir été testé "faiblement positif" au coronavirus, dont la propagation se poursuit de jour en jour en France et à travers le présente de "faibles niveaux" du virus Covid-19Dans cette note, le ministère hongkongais de l'Agriculture, des Pêches et de la protection de l'environnement AFCD précise que "des échantillons prélevés dans les cavités nasales et orales" de l'animal présentent de "faibles niveaux" du virus conséquence, le chien, qui ne présente pour l'heure "aucun symptôme pertinent" de la maladie, a été placé en quarantaine dans une animalerie proche du port de Hong Kong où il est le seul animal confiné, ont précisé les autorités. Il avait été repéré par le personnel de l'AFCD dans un appartement résidentiel de Tai Hang, au nord de l'île de Hong Kong."Pas de preuve que les animaux de compagnie peuvent être infectés"De nouveaux échantillons vont être prélevés pour savoir si le test positif est le résultat d'une "contamination environnementale de la bouche ou du nez de l'animal", ou si ce dernier a bel et bien été infecté par la maladie."À l'heure actuelle, l'AFCD n'a pas de preuve que les animaux de compagnie peuvent être infectés par le virus COVID-19 ou peuvent être une source d'infection pour les humains", précise le communiqué de l'AFCD. S'il venait à être confirmé, il s'agirait là du premier cas du virus constaté chez un animal de compagnie, alors que plus de 82 000 personnes ont été infectées à travers le monde depuis le début de l'épidémie. Pour rappel, la Chine avait ordonné à ses habitants, dès le début de l'épidémie, d'éliminer tous les animaux de compagnie afin d'éviter la propagation du virus, provoquant ainsi un tollé. Malgré la décrue de l’épidémie, le Covid-19 reste un sujet de préoccupation majeur en France. Quelques cas de chats contaminés par le nouveau coronavirus via leur propriétaire ont été rapportés. Ils se révèlent heureusement rarissimes mais sont un objet de recherche pour la communauté scientifique. Wamiz fait le point pour vous sur les dernières actualités concernant le chat et le chat peut-il contracter le Covid-19 ? Devient-il contagieux ? Où en sont les connaissances sur la transmission du coronavirus humain aux félins ?Quelques études permettent d’apporter des éléments de réponse à ces questions, et surtout d’éviter de s’affoler ; le rôle des chats dans l’épidémie de Covid-19 semble tout à fait peu de chats malades du Covid-19Un premier cas de chat testé positif en France en avril 2020Le premier chat malade du Covid-19 en France a été diagnostiqué le 13 avril 2020 en île de France. Il s’agissait d’une femelle, prénommée Papille, présentant de la toux, une perte d’appétit et une grande écouvillons nasal et rectal ont alors été transmis par le vétérinaire traitant à l’ENVA École Vétérinaire d’Alfort. L’écouvillon rectal a montré une positivité de l’animal au coronavirus humain. Papille avait été contaminée par ses propriétaires. Elle a dû être hospitalisée pour recevoir des soins et a complètement récupéré au bout de 6 cas rares ?Des études et des cas d’infection naturelle ont démontré que le chat était sensible au SARS-Cov-2, c’est-à-dire qu’il peut l’attraper et éventuellement développer des symptômes. Cependant, cela reste France, seulement 2 chats ont été testés positifs au coronavirus. Un chiffre à rapprocher des plus de 12 millions de félins peuplant l’Hexagone et des plus de 160 000 cas confirmés de Français le reste du monde, les chats testés positifs par PCR détection de l’ADN du virus sur écouvillon se comptent sur les doigts de 2 mains 2 aux États-Unis, 1 en Espagne, 1 en Belgique, 1 en Allemagne, 1 à Hong-Kong.On déplore aussi 9 tigres ou lions infectés par le Covid-19. Bien sûr, tous les animaux contaminés ne sont sans doute pas testés surtout s’ils développent peu de symptômes, mais cela laisse tout de même de la marge…Dès février 2020, le laboratoire vétérinaire Idexx avait mené une campagne de dépistage d’envergure en Corée du sud et dans certains Etats que l’épidémie y faisait rage, aucun prélèvement d’animaux domestiques 3500 chats, chiens et chevaux ne s’était révélé positif au test PCR du Covid-19. Une vaste étude qui confortait l’idée que nos compagnons jouent un rôle marginal dans la propagation du une étude chinoise portant sur 102 chats de Wuhan a reporté 15 chats 14% présentant des anticorps au SRAS-Cov-2. Il semblerait donc qu’une part non négligeable de la population féline de Wuhan ait été infectée par le chercheurs chinois précisent que, lors du test sérologique, ils n’ont pas mis en évidence de réactions croisées avec le virus de la PIF Péritonite Infectieuse Féline, un coronavirus du chat ; c’est-à-dire qu’il n’y a pas de risque qu’un chat atteint de PIF soit détecté positif par erreur pour le chats positifs au coronavirus seraient contagieux pour leurs congénèresLes chats infectés peuvent-ils transmettre le coronavirus à d’autres chats ? C’est ce qu’une petite étude expérimentale sur 6 chats, publiée dans The New England Journal of Medecine, tend à cette étude, 3 chats ont été infectés expérimentalement par le SARS-Cov-2. Trois jours plus tard, ils étaient tous chercheurs ont alors introduit 3 chats sains dans le même local. Ces 3 animaux sont tous devenus positifs au bout de 5 jours. La transmission du virus du Covid-19 entre chats est donc possible. Fort heureusement, aucun des chats participant à l’étude n’a développé de symptômes de la expérience similaire avait été réalisée chez le furet, démontrant que cet animal était non seulement sensible au coronavirus mais également susceptible de contaminer des information est un élément important à prendre en considération, notamment pour la gestion de la maladie dans les collectivités félines, comme les élevages ou les pose aussi la question d’une éventuelle transmission du Covid-19 du chat à l’homme, mais, à l’heure actuelle, aucune donnée scientifique ne vient corroborer cette au Covid-19 chez le chat, des écoles et laboratoires vétérinaires mobilisésLa communauté vétérinaire ne reste pas les bras croisés face à la pandémie de le très grand élan de solidarité des vétérinaires libéraux avec la médecine humaine pour faire face à la vague prêt de respirateurs notamment, les écoles et les laboratoires ont élaboré des tests permettant de dépister les animaux et développent des études pour clarifier leur rôle dans cette chats d’un cluster d’étudiants testés à Maisons-AlfortÀ l’occasion d’un cluster de 19 malades sur son campus, l’ENVA a testé les 9 chats et 12 chiens d’étudiants infectés. Ces animaux vivaient en contacts étroits avec leur propriétaire. Quelques uns ont présenté des symptômes compatibles avec une infection au aucun n’a été testé positif, aussi bien par PCR présence de l’ADN du coronavirus que par sérologie présence d’anticorps contre le microbe. Les chercheurs français en concluent que le risque de contamination par le Covid-19 de l’humain aux chats ou aux chiens serait extrêmement faible, même lors de contacts étroits et prolongés. Ce qui va un peu à l’encontre de l’étude chinoise sur les chats de Wuhan, mais le nombre de chats alforiens était beaucoup plus faible, donc moins tests disponibles pour les vétérinairesLes écoles vétérinaires et le laboratoire Idexx ont développé des tests spécifiques pour le chat. Ils sont à la disposition des vétérinaires selon certaines conditions L’animal doit vivre dans le même foyer qu’une personne malade ou positive au Covid-19L’animal doit présenter des symptômes compatibles avec la maladieLes autres pathologies possibles doivent avoir été écartées par d’autres testsCOVIDACLe projet COVIDAC contraction pour Covid-19 et Animaux de Compagnie est initié par VetAgrosup ex École vétérinaire de Lyon. Il regroupe des vétérinaires cliniciens et des chercheurs et s’est donné pour ambition d’étudier la maladie Covid-19 chez nos animaux de compagnie, grâce notamment à la réalisation de tests à VetAgro Sup et dans des cliniques recherche avance. En attendant, il est de la responsabilité des humains de protéger les chats du Covid-19. Car, comme le rappelle l’Académie vétérinaire L’animal de compagnie doit être considéré comme un membre de la famille et le même niveau de précaution doit être appliqué à ce dernier qu’à un autre membre de la famille, notamment pour prévenir ses interactions avec une personne malade ou suspectée de Covid-19. » Lorsqu’on est malade ou positif au Covid-19, on porte un masque et on respecte les gestes barrières, même avec son chat. Ou on le confie à un proche !Isabelle Vixège Dr vétérinaireSources lire aussi Rage chez le chat un chat mordu par une chauve-souris enragée en France Selon le Dr. Blanchecotte, président du Syndicat des Biologistes, on pourrait ré-attraper le Covid-19 au bout d'environ 1 de Covid-19 a débuté fin décembre 2019 depuis plus de 2 ans, les scientifiques du monde entier étudient le coronavirus SARS-CoV-2 afin de mieux comprendre comment il se transmet, les symptômes qu'il provoque et la meilleure façon de le sait aujourd'hui qu'il est possible d'être ré-infecté par le coronavirus SARS-CoV-2 après avoir attrapé une première fois le Covid-19, notamment à cause de l'émergence de nouveaux variants – actuellement, on parle beaucoup du variant Omicron et de son sous-lignage, pourrait ré-attraper le Covid-19 au bout d'un mois ou un mois et demiMais quel est le délai minimum entre deux contaminations par le coronavirus SARS-CoV-2 ? Selon le Dr. François Blanchecotte, président du Syndicat des Biologistes SDB, interrogé par nos confrères de France Info ce lundi 28 mars 2022, les recontaminations pourraient intervenir au bout "d'un mois ou un mois et demi"."On est quasiment à un test sur trois de positif, avec 3 millions de PCR faits sur la dernière semaine, explique le spécialiste. … Ce sont des recontaminations, des gens qui ont fait des vagues Omicron et qui aujourd'hui se contaminent avec le Les recontaminations concerneraient en particulier des patients âgés de 10 à 49 Dr. François Blanchecotte ajoute qu'actuellement, les lieux les plus favorables à une recontamination par le coronavirus SARS-CoV-2 sont les Ehpad qui regroupent 57 % des clusters, les établissements médicaux accueillant des personnes handicapées 14 %, les entreprises 8 % et les crèches 10 %. Malgré la décision des autorités d'assouplir des mesures sanitaires, mieux vaut donc rester prudent pour éviter de ré- attraper le Covid-19 !À lire aussi Deltacron une dizaine de cas probables détectés en FranceCovid-19 les enfants de moins de 3 ans propagent plus le virus que les adosRhume ou Covid-19, comment faire la différence ? Inscrivez-vous à la Newsletter de Top Santé pour recevoir gratuitement les dernières actualités Ce qui se passe dans la tête d’un chien Phébus ou Dolly ont l’habitude de passer la journée à la maison en attendant le retour du maître. Le chien est un animal social, il a besoin de la présence du maître et du contact avec ses congénères » précise le docteur Marianne Aliaga. Phébus ou Dolly voit donc le confinement d’un bon œil, dans la mesure où son maître préféré est confiné avec lui à la maison. C’est la promesse de plein de caresses et d’attentions. Le chien sort en promenade, aujourd’hui comme hier, aucun changement. Le maître a le droit de sortir son chien d’où nombre de vidéos drôles où l’on voit un chien épuisé d’avoir été baladé par tout le quartier. On croise moins de chiens, en revanche, ils sont promenés moins longtemps et dans le respect de la distanciation sociale. Il y a moins d’interaction entre les chiens. Ils ne sont plus lâchés dans les parcs ou les bois, d’où une tristesse chez certains animaux » continue la vétérinaire. Ce qui se passe dans la tête d’un chat Mario ou Nina se retrouvent obligés de partager la maison avec leurs humains. Le chat est un animal territorial » rappelle Marianne Aliaga. Même attaché à son maître, il doit gérer aussi la question des mètres carrés. Si Mario est très attaché à son maître, il sera ravi de l’avoir H24 à la maison. On le voit à sa demande de câlins plus importante que d’ordinaire. En revanche, si Nina prend ses distances, c’est qu’elle a du mal à trouver sa place dans la redistribution de l’espace. Si à 16h elle a pour coutume d’aller sur le canapé, elle sera déstabilisée d’y trouver quelqu’un Charles, 15 ans, couché devant la télé. D’elle-même elle mettra en place de nouveaux rituels, aucune inquiétude. Ce n’est pas un hasard si le chat vit davantage la nuit en ce moment, courant, jouant quand les humains dorment. En revanche, un chat qui ne sort pas n’en aura pas plus envie en ce moment J’ai eu beaucoup de demandes de harnais pour chat au début du confinement les maîtres disaient que cela ferait du bien au chat de se promener » raconte la vétérinaire. C’est plutôt le maître qui a des fourmis dans les pattes. Ce que l’on peut demander au vétérinaire Si le vétérinaire est supposé n’intervenir que pour les urgences, on peut tout de même lui demander une castration ou une stérilisation, les jeunes animaux étant dans la période des amours. Ne pas stériliser un animal, c’est assurer des nuisances marquages, urines, vociférations aux maîtres qu’ils ne seront pas en mesure d’assumer pendant une telle période. Ne pas hésiter à faire stériliser son chat ou son chien. Chez le véto en ce moment, on peut acheter des aliments, demander des conseils si l’animal mange plus que d’habitude ou a des problèmes digestifs. S’il est triste. S’il a des problèmes de propreté soudaine. Les maîtres étant plus présents, ils remarquent des choses qu’ils ne voyaient pas avant et s’en inquiètent » remarque la vétérinaire. D’où plus de consultations au téléphone, de visu, s’occuper de son animal étant une manière aussi de calmer l’angoisse lie au confinement et au coronavirus. D’ailleurs, à l’heure actuelle, rien ne dit que l’animal puisse être le vecteur de la maladie, ni la transmettre ni l’attraper. Inutile de le frotter avec du gel hydroalcoolique ou de l’eau javellisée coma et empoisonnement au bout du compte. Votre animal domestique risque surtout, par sa présence, ses câlins, de vous apporter bien-être et détente. Ces temps-ci, les associations enregistrent beaucoup de demandes d’adoption. A lire Ces animaux qui nous apprennent à vivre », les plus belles histoires de coeur entre l’homme et l’animal, de Claire Aubé et Cécile Sylvestre éditions Leduc A lire également Confinement et télétravail 35 clichés qui témoignent d’un co-working hilarant entre animaux et humains Confinement une forte demande de location » de chiens alarme les associations 11 bonnes raisons d’adopter le comportement de notre chat pendant la quarantaine Après plusieurs cas de chiens ou de chats testés positifs au nouveau coronavirus Covid-19, les propriétaires d’animaux de compagnie s’interrogent. Nos compagnons à quatre pattes peuvent-ils attraper le nouveau coronavirus et peuvent-ils le transmettre ? La chauve-souris, le serpent et maintenant le pangolin… Depuis le début de l’épidémie de coronavirus SARS-Cov-2 en décembre dernier, les études se multiplient afin de trouver l’origine pour mieux lutter contre la maladie respiratoire et stopper la pandémie qui a déjà fait près de 122 000 malades dont plus de 4 300 morts chiffres au 11 mars 2020. Le foyer de l’épidémie étant le marché d’animaux de Wuhan, les scientifiques pensent que ce coronavirus pourrait avoir été transmis par un animal. En 2002, le Sras avait pour origine la civette. Plus tard, le Mers avait été transmis par le dromadaire… Le nouveau coronavirus aurait, lui aussi, une source originelle animale. Cette information a suscité grand nombre d'inquiétudes chez les propriétaires d'animaux de compagnie. Aucune preuve de transmission d'un animal de compagnie vers l'homme Quelques cas de chiens et de chats contaminés par leurs propriétaires Face à toutes ces hypothèses, la question se pose forcément les animaux de compagnie peuvent-il attraper le virus du Covid-19 ou le transmettre ? L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail Anses avait réuni en urgence un groupe d'experts spécialisées pour y répondre et rendu le 9 mars 2020 un premier avis expliquant "le passage du SARS-CoV-2 de l’être humain vers une autre espèce animale semble actuellement peu probable". Entre temps des cas rares mais existants d'animaux testés positifs se sont déclarés. C'est le cas de deux chiens appartenant à une femme touchée par le Covid-19 à Hong-Kong. "Le suivi du premier chien placé en quarantaine pendant 14 jours à partir du 26 février, puis testé à six reprises, a permis de noter un très faible taux de virus dans les voies respiratoires et la cavité buccale, puis des résultats négatifs ainsi que l’absence d’anticorps sériques témoignant d’une infection transitoire. La présence du virus dans les déjections n’a pas été démontrée alors que celles-ci sont souvent riches en coronavirus chez les animaux réservoirs. Le deuxième chien testé positif le 18 mars est sous quarantaine et sous surveillance. Les deux chiens n’ont jamais présenté de signes cliniques.", explique l'Académie nationale de médecine dans un communiqué du 24 mars 2020. A la suite de ces cas l'Anses a déclaré que "si le génome du virus a été détecté dans les cavités nasales et orales d’un chien au contact d’un patient infecté à Hong Kong, la détection du génome n’est pas une preuve suffisante pour conclure à une infection de l’animal. Une contamination passive n’est pas à exclure, notamment du fait de la survie possible du virus sur une muqueuse humide sans nécessairement s’y répliquer". Concernant les chats, à ce jour, moins d'une dizaine de cas de félins naturellement infectés ont été recensés dans le monde. En France, un premier chat a été testé positif en Ile-de-France début mai, a annoncé l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort EnvA dans un communique publié le 2 mai 2020. L’unité mixte de recherche en virologie de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Anses et de l’Inrae, en lien avec l’Institut Pasteur, a détecté ce premier cas près de Paris. Il s'agit d'un félin vivant avec une personne malade du Covid-19. L'animal présentait "des signes cliniques respiratoires et digestifs". Peu de temps après, le 12 mai, un deuxième cas félin est détecté à Bordeaux par l'École nationale vétérinaire de Toulouse ENVT. L'animal a été probablement contaminé par ses propriétaires fortement suspectés d'avoir été infectés par le SRAS-COV-2. Le chat présentait des "troubles respiratoires et a été examiné à plusieurs reprises par un vétérinaire praticien", dont une toux qui "persistait malgré le traitement anti-infectieux et antiinflammatoire", détaille l'ENVT dans un communiqué. À voir aussi L'ENVT rappelle que "les chats ne sont pas considérés comme des acteurs de la pandémie humaine. L'infection du chat a toujours été décrite dans le sillage et comme la conséquence de l'infection humaine. En particulier, rien ne permet de suspecter que le chat représente un risque de contamination pour l'Homme". De son côté, l'EnvA recommande fortement aux personnes malades du Covid-19 de limiter les contacts étroits avec leur chat afin de protéger leur animal de compagnie. Une récente étude publiée dans la revue Veterinary record, menée par des chercheurs de l'université de Glasgow en Ecosse, a relevé deux chats contaminés par leur propriétaire. Tous deux ont développé "des problèmes respiratoires légers à sévères". L'un des chats, une femelle de race ragdoll, a dû être euthanasié. Le second chat, une siamoise de six ans, avait un écoulement nasal et une conjonctivite. "Ces résultats indiquent que la transmission interhumaine du SRAS-CoV-2 s'est produite pendant la pandémie de COVID-19 au Royaume-Uni, les chats infectés développant une maladie respiratoire légère ou grave", relève l'étude. Aussi Margaret Hosie, auteure principale de l'étude, met en garde sur le fait que les animaux pourraient constituer un "réservoir viral" avec une transmission permanente du virus. "À mesure que les cas humains diminuent, la perspective d’une transmission entre animaux devient de plus en plus importante en tant que source potentielle de réintroduction du SARS-CoV-2 chez l’homme". En d'autres termes il serait important de surveiller la transmission d'homme à chat, de chat à chat et de chat à homme. Aucun cas de contamination de l'animal de compagnie à l'Homme Des chercheurs de l'Institut de recherche vétérinaire de Harbin Chine ont décidé de mener une étude sur plusieurs type d'animaux sous l'égide du ministère de l'Agriculture chinois. Les résultats rapportent des cas d'infections entre chats mais pas les chiens, les canards, les poules et les cochons. Dans cette étude ils on transmis le virus à très fortes doses à plusieurs animaux chats, chiens, canards, poules et cochons. Après six jours d'incubation, ils ont détecté une charge virale uniquement chez deux chats dont les voies respiratoires supérieures nez, gorge étaient touchées, mais pas les poumons, rien pour les autres animaux. Après avoir laissé les deux chats infectés avec les autres chats dans une cage, 3 parmi les 4 autres ont été positifs au Covid19 après quelques jours. Ces chiffres restent très peu nombreux pour en tirer des conclusions et surtout le virus a été inoculé à forte dose directement dans les voies respiratoires supérieures des animaux ce qui n'est pas le cas dans un foyer lorsqu'on respecte les règles d'hygiène habituelle. Après la réceptivité légère découverte chez le chat, le furet ou encore les hamsters, l'Anses a donc décidé de revoir son avis en recensant toutes les nouvelles données de recherches et de contaminations. Après étude les experts concluent "qu’il n'existe actuellement aucune preuve que les animaux domestiques animaux d’élevage et de compagnie jouent un rôle épidémiologique dans la diffusion du SARS-CoV-2. De plus, aucun cas de contamination de l’Homme par un animal de compagnie n’a été à ce jour rapporté." "Il n’est donc pas justifié de prendre des mesures à l’encontre des animaux de compagnie qui pourraient compromettre leur bien-être", a déclaré l’Organisation mondiale de la santé animale. L'Anses a confirmé dans un communiqué en date du 19 novembre que "la diffusion du virus est aujourd’hui le résultat d'une transmission interhumaine par voie respiratoire" précisant que "certaines situations particulières, comme une forte concentration d’animaux réceptifs au SARS-CoV-2, appellent toutefois à la vigilance pour ne pas constituer, à l’avenir, un réservoir animal favorable à la propagation du virus. L’actualité récente au Danemark et aux Pays Bas a en effet montré des cas de contaminations humaines à partir de grands élevages de visons". Les coronavirus font partie d’une grande famille des virus ARN acide ribonucléique. La plupart du temps, ils se manifestent par des symptômes digestifs ou respiratoires comme les coronavirus canins ou félins ou les gamma et betacoronavirus chez les oiseaux et le bétail. Certains comme le MERs et le SRAS ont franchi la barrière de l’espèce et se transmettent à l’Homme, mais cela reste un phénomène rare. Une mutation virale chez le vison ? Au Danemark, le gouvernement a fait abattre tous les visons élevés sur leur territoire, soit près de 17 millions suite à “la découverte de deux mutations virales du Sars-CoV-2 dans 5 fermes de visons et la transmission du virus muté à 12 personnes”, explique l’Académie française de médecine dans un communiqué paru le 5 novembre. En novembre, la France aussi avait décidé l'abattage de plusieurs visons suite à la détection de visons d'Amérique ayant contracté la Covid-19. Le personnel des élevages ont tous été testés négatifs en France. L'hôte intermédiaire c'est-à-dire l'espèce animale qui aurait permis la transmission du virus à l'homme n'étant pas encore connu, et les preuves montrant que l'Homme peut transmettre le virus à l'animal, les scientifiques et autorités sanitaires restent prudents. Enfin, l’Académie de médecine et l’Académie vétérinaire préconisent “d’éviter tout contact entre les personnes potentiellement infectées par le SARS-CoV-2 et leurs animaux de compagnie, notamment les furets, et d’observer les mêmes mesures barrière que vis-à-vis des personnes de leur entourage port du masque, lavage des mains”. Les variants peuvent-ils changer la donne ? L'apparition des variants du coronavirus responsable de la pandémie actuelle pourrait il changer la donne pour les animaux de compagnie ? Le 19 mars 2021, la revue Science, rapporte qu'une étude laisse présager un risque pour les animaux de compagnie d'être touché par le variant britannique SARS-CoV2. C'est une recrudescence de cas de myocardites chez les chats à Londres entre décembre 2020 et février 2021, période où le variant a pris le dessus sur la forme classique en Angleterre, qui a alerté certains spécialistes. Eric Leroy, virologiste français à l'Institut national de recherche en développement durable, spécialisé en zoonose, a mené l'étude. Lui et son équipe ont étudié les cas de huit chats et trois chiens victimes de troubles cardiaques entre décembre et novembre 2021 alors qu'ils n'avaient aucun antécédent. Des troubles du coeur que l'ont retrouve dans les séquelles des patients victimes de la Covid-19. Les animaux ont donc effectué des Test RT-PCR de dépistage et sérologique. Résultat ? Trois animaux étaient positifs avec présence du variant et quatre ont montré des traces du virus par le passé. Un lien est suspecté cependant rien ne confirme que le coronavirus soit en cause, ni comment les animaux ont pu être touchés. La question du virus pouvant passer de l'homme à l'animal et vice versa reste en suspend. En attendant l'Académie nationale de médecine recommande tout simplement de "Renforcer les mesures habituelles de biosécurité vis-à-vis des nombreux agents pathogènes pouvant être transmis aérosols, salive, déjections par les animaux de compagnie chien, chat, furet, rongeurs notamment et souvent ignorés du propriétaire." L’OMS, médecins et organisations mondiales vétérinaires conseillent si vous ou votre animal n’avez pas été en contact avec une personne touchée par la maladie de Bien se laver les mains à l’eau et au savon après un contact avec un animal domestique , sa litière ou ses excréments;Ne pas se laisser lécher le visageRestez éloigné de vos animaux si vous êtes malade et portez un masque de protection ;Se couvrir la bouche et le nez lorsqu’on tousse ou éternue ;Une cuisson complète des œufs et de la viande ;Eviter le contact avec des personnes malades présentant des signes respiratoires dégradés. Si une personne de votre foyer est porteuse du Covid-19 ? Selon un communiqué de l’organisation mondiale vétérinaire, a priori pas d’inquiétude à avoir si l’animal n’a pas côtoyé spécifiquement un malade touché par le 2019 n-CoV. Si jamais c’était le cas, l'Académie nationale de médecine recommande de "séparer le propriétaire ayant le Covid-19 de son animal de compagnie pendant la période où le malade peut être excréteur du virus. Autant que possible, il faudrait instaurer une quarantaine permettant de limiter tout contact rapproché de l’animal avec les autres membres de la famille animal dans la chambre, par exemple." Les spécialistes conseillent d’appeler immédiatement le vétérinaire en expliquant bien la situation et de ne surtout pas déplacer l’animal dans un lieu public ou à la clinique vétérinaire, "attendez les consignes de l’équipe vétérinaire". Diapo Maladies transmises par les chats Face au risque de multiplication d'abandon des animaux qui se contastent déjà, l'Académie nationale de Médecine a tenu à rappeler que "dans un foyer où une personne malade a le Covid-19, le risque pour les personnes vivant sous le même toit est bien plus lié aux contacts avec ce malade qu’avec l’animal de compagnie" soulignant que "tout particulièrement en période de confinement, l’animal de compagnie est bien plus un ami qu’un danger." Diapo Covid-19 les règles d'hygiène quand on va au travail Consulter en ligne un généraliste Covid-19 un vaccin pour les animaux de compagnie ? Dans une tribune pour le journal Virulence plusieurs scientifiques de l'University of East Anglia UEA et l'University of Minnesota estiment qu'il pourrait s'avérer utile de vacciner les chats et le chiens contre la Covid-19. Cock van Oosterhout, professeur d'évolution génétique l'UEA tient à confirmer que, pour l'instant, il y a des cas d'animaux ayant contracté le virus, mais aucun cas d'animaux ayant transmis le virus à l'humain. Malgré tout, les chercheurs auteurs de la tribune, prudents redoutent qu'avec les mutations du virus tout devienne possible. Dans un soucis de précaution, "afin d'être prêts à toute éventualité", ils appellent à considérer l'élaboration d'un vaccin pour les animaux de compagnie. La Russie serait déjà entrain de mettre un vaccin pour les animaux de compagnie contre le Sars-Cov2, selon eux.

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